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Predator : explications sur la fin de Killer of Killers, qui change tout pour la saga

Par Antoine Desrues
7 juin 2025
© 20th Century Studios

Predator : Killer of Killers étend la mythologie de la saga dans sa dernière partie, jusqu’à sa surprise finale. Explications avec spoilers (bien évidemment).

C’était le fameux « film surprise » que Prey, en amenant le chasseur alien à venir chercher ses trophées sur Terre durant diverses périodes de notre Histoire.

Derrière sa nature de film à sketchs pas très bien dégrossi en trois courts-métrages distincts (les Vikings, les samouraïs du Japon féodal, et les aviateurs américains de la Seconde Guerre mondiale), il y a un fil conducteur qui se déploie dans la dernière partie du film (de loin la plus surprenante) et qui ouvre de nouvelles portes de l’univers Predator. Explications avec spoilers.

predator killer of killers
Ninjaaaaa !

Prey-parez-vous

Le twist de Killer of Killers, c’est que les guerriers humains capables de tuer un Predator (c’est le cas des héros dans les trois parties) sont ensuite capturés par l’espèce extraterrestre. On peut y voir des relents de Predators, où différents personnages se retrouvent catapultés dans le terrain de jeu des Yautjas, sauf que cette fois, on apprend que l’avancée technologique de la race alien lui permet de garder les gens dans une sorte de stase de manière indéterminée. C’est pourquoi nos trois héros du jour, bien que venant d’époques différentes, sont rassemblés dans une arène de gladiateurs, dans le but de prouver leur valeur et d’affronter le roi Grendel, sorte de boss final.

Le lore de Predator a permis avec le temps d’en apprendre plus sur l’honneur très « mascu-muscu » des Yautjas, qui vont toujours chercher les planètes et les situations les plus dangereuses pour affirmer leur puissance. Avec Killer of Killers, il y a une nouveauté : même en cas de défaite des extraterrestres, ceux-ci n’en restent pas là et en profitent justement pour tester les capacités de leurs adversaires en les ramenant dans leur monde.

predator killer of killers
Capitaine, capitaine, vous n’êtes pas le capitaine

Peut-on vraiment sortir vainqueur d’une rencontre avec un Predator ? Pas sûr, et c’est le sentiment que vient renforcer la dernière séquence du long-métrage, où l’on aperçoit des centaines de caisses enfermant des « survivants », avant que la caméra ne s’attarde sur Naru, l’héroïne de Prey. Au-delà du clin d’œil, on a la confirmation de l’avenir peu radieux de la guerrière Comanche, qui bouleverse mine de rien le monde de Predator.

D’une part, est-ce que tous les héros de la saga sont concernés par cette pratique, de Dutch (Arnold Schwarzenegger) à Mike Harrigan (Danny Glover) ? D’autre part, est-ce que cette pirouette narrative amorce les événements de Prey 2 ? Après tout, on sait que Dan Trachtenberg a parlé de cette éventualité de suite avec la Fox, qui pourrait faire de Killer of Killers le point de départ de ce nouveau pan de la mythologie. Predator : Killer of Killers est disponible sur Disney+ depuis le 6 juin.

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RiffRaff
RiffRaff
il y a 5 heures

La séquence finale reprend surtout un des premiers projets de predator 3 qui prévoyait l’affrontement de Schwarzy et Danny Glover sur la planète des predators, abandonné pour cause budgétaire entre autres.
Et le final rappelle un peu le final du script d’origine de predators qui voyait encore une fois Schwarzy et Glover faire une apparition pour dire que les predators acceptaient a leur côté ceux qui les avaient loyalement battus.

Ropib
Ropib
il y a 21 heures

La structure sociale des Predators, simple structure pyramidale verticalisée, est une déception totale. Ca ne sert absolument pas l’intérêt initial d’un individu chasseur isolé, dont on pouvait imaginer devoir s’intégrer dans une structure sociale très différente, par exemple des individus peu socialisés. De plus, et notamment relativement à leurs caractéristiques physiologiques, on aurait pu se demander comment ils en étaient arrivés à évoluer dans ce sens-là, en plus de ce côté asocial, dans un environnement où ces caractéristiques auraient été adaptées. Finalement, de plus en plus, et, bon, c’est pareil pour un certain nombre de films de monstres, avec le summum atteint avec King Kong et Godzillas, les Predators sont des humains quasiment comme les autres, bien qu’un peu plus balourds. C’est d’une tristesse… On n’arrive manifestement plus à imaginer une valorisation de notre société (parce que c’est de ce type d’effort dont il semble s’agir) qu’en escamotant toute idée d’altérité… genre : on ne peut plus croire en la Fin de l’Histoire, mais on va faire comme si, et plutôt que de montrer une supériorité sur une alternative qui risquerait de donner des idées, on sait jamais, on va dire que tout est du pareil au même. C’est n’importe quoi.

bencad
bencad
il y a 1 jour

Le chef des Predator n’est pas le roi Grendel, il s’agit d’une référence au poème épique Beowulf, base mythologique nordique, où un héros affronte un monstre nommé Grendel, le personnage de Ursa, la valkyrie, l’appelle ainsi sûrement pour l’identifié plus facilement au travers de ses propres croyances.

OCTAV ORTEX
OCTAV ORTEX
il y a 1 jour

Le méga hangar rempli de corps en état de stase soulève la question suivante : remportent-ils au moins un affrontement de temps en temps ?!

S3RGIO
S3RGIO
il y a 1 jour

ca annonce surtout une grosse kermesse pour badlands …