Daniel Auteuil qui surprenait en endossant (avec succès) la responsabilité de véhiculer l’univers absurde et bigarré des réalisateurs.
Or, au-delà des carences émanant de l’aspect immédiatement bancal de certains de ses partis-pris (dont une structure scindée en plusieurs points de vue qui, en plus de favoriser le personnage de Poelvoorde au détriment des autres, ne justifie jamais de son utilité, car enferme les personnages dans leur traits de caractères les plus caricaturaux plutôt que de les en émanciper), le problème du Grand méchant loup réside dans son casting, qui contrairement à leur premier film ne parvient jamais à er l’ambition des deux réalisateurs. En se penchant sur la trajectoire de trois frères aux prises avec le démon de midi tandis que se joue à l’hôpital l’avenir incertain de leur mère, le film aspire visiblement à s’inscrire dans l’héritage d’Benoît Poelvoorde, qu’on a connu moins timide, confirme que son age à la production mainstream semble l’avoir inhibé à jamais (même quand il chante LMFAO, c’est dire).