Quelque part entre Superman et Les Goonies, Rutger Hauer. Qu'est-ce qui, dans sa genèse, a transformé un carton en puissance en un film mal-aimé, souvent oublié et parfois moqué ?
Les cuivres de Star Wars, la tonalité lydienne tonitruante d'Indiana Jones, Psychose et son violon, les envolées déchirantes de La Liste de Schindler… Nombre de bandes originales font à ce point partie intégrante de leur film que quelques notes suffisent à s'y replonger. Mais il arrive que la musique choisie rencontre davantage de réticences. Celle de Ladyhawke est par certains citée parmi les pires de tous les temps…
Si son côté clivant en a poussé certains à jeter le bébé braillard avec l'eau du bain, la proposition cinématographique de Richard Donner mérite la redécouverte. Avec son histoire d'amour dans un univers de fantasy médiévale, ses acteurs en vogue et son cachet d'authenticité "années 80 ", Ladyhawke ne manque pas d'arguments en dépit d'une genèse accidentée.

De belles promesses
1985 est une grande année pour Richard Donner. Déjà auteur, entre autres, de La Malédiction et Superman, il réalise un autre classique instantané intitulé Les Goonies, en plus de se marier avec Lauren Shuler et poser les bases de leur maison de production, The Donners' Company, qu'ils cofondent dès 1986. Malgré cet emploi du temps bien chargé, les tribulations aventureuses de Mikey, Choco, Bagou et Data ne sont pas la seule perle dont sa filmographie s'enrichit cette année-là, qui voit également Ladyhawke, la femme de la nuit sortir en salle.
L'opiniâtreté de Donner est ainsi récompensée : cela fait plusieurs années qu'il souhaite concrétiser ce projet qui lui tient à cœur. Warner Bros. et la 20th Century Fox, par l'intermédiaire de son président Alan Ladd Jr., l'ont doté d'une enveloppe solide de 20 millions de dollars pour emballer l'affaire.

Dès ses premières projections, le casting envoie du rêve. Sean Connery et Mel Gibson sont envisagés pour le rôle de Navarre le revanchard. C'est finalement Kurt Russell qui tient la corde pour s'amouracher de Michelle Pfeiffer. Le duo promet des étincelles : lui est fraîchement auréolé par le terrifiant The Thing, elle sort tout juste de Scarface.
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La chance de l’avoir vu avec l’école, ça fait de bon souvenirs 👍
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Bon je ne serai pas d’accord pour la bande sonore par contre 😅
Aimant la medieval fantasy, je savais que ce film avait plutôt bonne réputation mais il avait l’air d’avoir mal vieilli donc j’ai laissé tomber l’idée. Cet article et les commentaires en dessous m’ont convaincu de dormir moins bête donc j’ai lancé le film hier soir.
(https://mir-s3-cdn-cf.behance.net/project_modules/hd/f7d72c14612003.56286ab24b1ba.jpeg)
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Conclusion : il a mal vieilli. L’histoire de base est géniale, le casting bon dans l’ensemble, la mise en scène correcte (les plans extérieurs de paysages naturels et châteaux sont tous sublimes). Mais ensuite les défauts s’accumulent : les musiques hors sujet sont bien nazes et cassent l’ambiance, les effets spéciaux ridicules, le film manque de rythme il y a trop de longueur alors que les persos sont peu développés (surtout les amoureux !) bref dommage, le film devait être sympa à regarder avec des yeux d’enfant dans les années 80/90. Ladyhawke mériterait un super remake !
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PS : tous les posters du film sont nuls, mais j’ai trouvé ce fan art sympa qui lui fait plus honneur :
Peut etre un bide, mais vu que l’intrigue du livre Ready Player One tourne beaucoup autour de ce film, on peut pas nier son influence
Le meilleur Donner avec « La malédiction » et « Superman ». Une très jolie histoire portée par un casting ultra charismatique et les images superbes de Storaro. Echec injuste en effet, et tant pis pour la musique incongrue!
Ah Michelle ,
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Visage en gros plan , le fond d écran de mon pote du boulot depuis 15ans
La musique, ça préfigurait un peu chevalier, l’autre film médiéval à la musique décalée !
À l’époque ça m’avait fait un peu bizarre, mais je m’y suis habitué. Les acteurs sont bien en place, et l’histoire fonctionne.
Bide injuste oui. Comme d’autres bides dans les années 80. Et film que j’aime beaucoup. On peut reprocher plein de chose (c’est vrai que même à l’époque j’avais trouvé la musique un peu décallée) mais c’est une très belle histoire, très bien racontée, très bien mise en scène et avec des acteurs de grands talents (Parfait Rutger Hauer et excellent John Wood – qui recroise Mattew Broderick après Wargame).
Je fais partie des personnes qui aiment ce film, effectivement assez mal aimé ou peu (re)connu dans la filmographie de Richard Donner, c’est dommage !
J’aime beaucoup le film mais celui-ci est malheureusement plombé par une la B.O. anachronique et inable
Beau film très romantique, Hauer, Pfeiffer et la musique d’ Andy Powell, un film à l’ancienne, comme on en voit plus de jours. 4 étoiles