Hollywood perd une autre de ses étoiles avec la disparition du producteur iconique Robert Evans à qui on doit des films aujourd’hui cultes.
Les plus grandes carrières ne commencent pas forcément sous les meilleurs auspices. Avant de devenir un symbole du Nouvel Hollywood des années 70 et de décéder à l’âge de 89 ans ce 26 octobre 2019, Henry King, sans jamais rencontrer de succès. Il lâche donc sa carrière, mais décide de rester dans le milieu du cinéma.
C’est à seulement 36 ans, dans les années 60, que Mike Nichols.
En 1974, le cinéaste choisit de devenir producteur indépendant. On lui doit ainsi Francis Ford Coppola.
Les années 80 sont beaucoup plus sombres pour Cotton Club, avant d’être blanchi par la justice. Ces derniers projets ne seront pas ceux qui resteront dans les mémoires, il meurt d’ailleurs avant la sortie de The Stranger at the Palazzo d’Oro, une adaptation du recueil éponyme de nouvelles érotiques de Paul Theroux.
Mais le producteur de légende dont on ne saurait résumer la vie en un seul article a laissé derrière lui ses mémoires dans une autobiographie publiée en 1994, filmée en 2002 et intitulée The Kid Stays in the Picture.
@Faurefrc
Je conseils également la lecture de ces deux ouvrages ionnants sur cet âge d’or du cinéma US. 🙂
Coppola lui doit beaucoup. Robert Evans a été celui qui a défendu le plus fermement son montage de 3h face aux studios qui voulaient une version de 2h.
L’épisode sur Rosemary’s Baby et la manière dont il a fait rester Mia Farrow contre l’avis de Sinatra est savoureux.
Il tenait aussi une grande place dans le livre « Le nouvel Hollywood » de Peter Biskind, qui regorge d’anecdotes sur cette période dorée du cinéma ricain.
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