12 
12 commentaires 
Top Gun 2 a explosé plusieurs records au box-office, et cela aiguise les appétits. Un procès pour atteinte au droit d’auteur a été intenté contre la Paramount.
1,4 milliards de dollars au box-office mondial (pour l’instant !). Voilà ce qu’a permis de récolter la suite très attendue des aventures de Pete « Maverick » Mitchell. Trente-six ans après le premier volet, un record personnel de recettes avec son dernier film. Évidemment, des sommes aussi impressionnantes suscitent quelques regards envieux et une famille a attaqué la Paramount pour atteinte au droit d’auteur. Un procès que le studio espère expéditif.
Pas prêt à sortir le carnet de chèques
Avant de parler du procès actuel, il faut remonter à la genèse du premier Top Gun. Le film est inspiré de « Top Guns », un article d’Ehud Yonay, auteur et journaliste israélien, publié en 1983 dans la revue California. Avant de réaliser le premier film, la Paramount avait racheté les droits d’auteur de Yonay, qui, en échange, était crédité au générique du film, sorti en salles trois ans plus tard. Aujourd’hui, le journaliste est mort, mais ses ayants-droit ont attaqué le studio dès le mois de juin dernier (quelques jours après la sortie de Maverick). Ils souhaitent que la Paramount ne puisse pas bénéficier des profits exorbitants générés par le film et que sa distribution s’arrête.
Tout est toujours une affaire de famille
Dans la plainte déposée par la famille Yonay, il est notamment fait état de similitudes entre certains événements du film. Elle souligne également que l’article était écrit dans un langage si « exaltant et cinématique que la Paramount a racheté les droits de l’article quelques semaines après sa publication. » Or, la famille aurait récupéré les droits après une période de trente-cinq ans (en janvier 2020), soit bien avant que le film ne soit réalisé. En réparation, ils demandent que le nom d’Ehud Yonay soit crédité mais aussi… « une restitution de tous les gains, profits et avantages que la Paramount a tiré de la production, de la distribution et de l’exploitation » de Top Gun : Maverick. Rien que ça.
Pendant ce temps, Tom Cruise roucoule au box-office
De son côté, la Paramount vient de publier un communiqué dans lequel elle explique que les « pilotes d’élites qui aiment voler et se dédient corps et âme à leur art sont effectivement décrits dans l’article, mais que les plaignants n’ont pas le monopole sur cet état de fait, simplement parce que Yonay a un jour fait un reportage sur leur travail. » Elle affirme également que la plainte n’a « aucune chance d’aboutir ». Une audience a été fixée au 26 septembre 2022. Pendant ce temps, la distribution du film se poursuit : outre-Atlantique, il aurait retrouvé sa place dans le Top 3 des meilleurs résultats du weekend au box-office, juste derrière Bullet Train.
L’argent n’a pas d’odeur ! c’est bien connu. Schématiquement, quand « une petite vieille se fait piquer son sac », je m’indigne. Quand des financiers, en l’occurrence les requins de la Paramount, se font racketter, ça a plutôt tendance à me faire marrer. Après, je dis ça, je dis rien…
Toujours les mêmes qui débarquent quand il y a du pognon.
Pourquoi ne se sont ils pas annoncés dés le début du tournage? Ce n’est pas comme si le film avait été fait dans le plus grand secret. Pour gratter quelques subsides, attendre patiemment et laisser mijoter. Tout est dans la recette.
Hahaha et moi j’avais une maquette du F14 Tomcat du film quand j’étais gamin, non mais sérieux.
Heureusement pour ces gens que le ridicule ne tue pas. M’enfin ça n’aurait peut-être pas été une grosse perte…
Ils se disent qu’ils n’ont rien à perdre (à part des frais d’avocats qui doivent pas être donnés à moins qu’il se rémunère sur le dédommagement éventuel) et espèrent tomber sur un accord à 1 ou 2 petit millions pour qu’ils renoncent à toute poursuite. Le pire c’est qu’ils peuvent y arriver si la Paramount n’a pas envie de se prendre la tête.
Le ridicule ne tue pas mais quand même!
Lapins crétins!
Moi mon arrière grand père était gendarme à St Tropez, ça compte ?
Enorme L.O.L quand même,
Y en a qui ne doute de rien.
Édifiant.
Donc si mon grand oncle a sorti un article sur la fête de la saucisse à Vesoul et que Dany Boon en fait un succès, je prends un avocat.