Le réalisateur Alien… mais avec une idée à laquelle personne n’aurait osé penser.
Parmi les 1001 qualités de Alien vs. Predator, qui a lui aussi apporté sa pierre à l’édifice, aussi Z soit-elle.
Tout ça semble désormais bien loin, et tout le monde semble avoir oublié ce beau principe créatif. Ridley Scott a lui-même remis la main dans les entrailles du xéno avec Prometheus et Alien : Covenant, et avait prévu de continuer avec un ou deux films supplémentaires. Et si le studio a misé sur du sang neuf avec Fede Álvarez (Don’t Breathe, Evil Dead) pour Alien : Romulus, ils ont annoncé la couleur en gardant le réalisateur pour la suite.
Pour cette raison, on est prêt à tout pour rêver d’une saga Alien livrée sur un plateau à des artistes de premier plans, qui pourraient faire joujou avec sa mythologie. Et difficile de ne pas fantasmer sur un Boog Joon-ho, qui a exprimé une petite envie à ce sujet.

LE FILM ALIEN QUE PERSONNE N’OSE IMAGINER
Après le triomphe de Parasite (une Palme d’or, quatre Oscars dont meilleur film et meilleure réalisation, plus de 262 millions au box-office mondial), le réalisateur de Memories of Murder, Mother et Snowpiercer aurait probablement pu faire ce qu’il voulait aux États-Unis. Il a choisi d’adapter le livre Mickey7 d’Edward Ashton, avec un gros casting (Robert Pattinson, Mark Ruffalo, Toni Collette), un gros budget (près de 120 millions) et un gros studio (Warner Bros.).
En pleine promo de son nouveau film, Bong Joon-ho a ainsi parlé de son rapport à Hollywood avec The New York Times, en mars 2025. Et il a reconnu qu’il y a bien une franchise qui lui faisait de l’œil :
« Je ne suis pas attiré par les films de franchise, mais j’ai effectivement pensé à un moment que j’aimerais faire un film Alien. »

Là, si vous êtes normalement constitué, vous avez envie d’imaginer ce que le réalisateur de The Host ferait avec les xénomorphes. Mais attention, il a ajouté un détail :
« Un Alien en comédie musicale. »
Là, si vous êtes normalement constitué, vous n’avez pas forcément envie d’imaginer. Et si c’est le cas, peut-être mieux vaut vous contenter de revoir le final de la comédie La folle histoire de l’espace de Mel Brooks où un chestbuster (le stade bébé du xénomorphe) dansait et chantait après être sorti de la poitrine de ce cher John Hurt. Une certaine idée de l’horreur amusante… en parodie.

LE CIRQUE DE LA SAGA ALIEN
Beaucoup de cinéastes différents ont failli tâter de l’alien au fil des années. Le grand Robert Aldrich (En quatrième vitesse, Qu’est-il arrivé à Baby Jane ?) était intéressé par le scénario du premier Alien, mais a finalement lâché l’affaire. Dans les années 90, Roland Emmerich (Stargate, Independence Day) a un temps été attaché à un film Alien vs. Predator, mais avec un budget insensé pour l’époque.
Né dans la douleur, Alien 3 avait d’abord été développé par Vincent Ward, qui voulait filmer un monastère archaïque avant d’être viré par le studio et remplacé par David Fincher. Plus tôt encore, Renny Harlin (58 minutes pour vivre, Cliffhanger, Au revoir à jamais) avait travaillé sur une version se déroulant sur Terre.

Avant d’engager Jean-Pierre Jeunet pour Alien 4, le studio avait tenté de convaincre Danny Boyle et Peter Jackson. Et bien sûr, Neill Blomkamp avait commencé à plancher sur un Alien 5 avec Sigourney Weaver, avant que tout ne soit abandonné.
Après Ridley Scott qui a réalisé trois épisodes de la saga, Fede Álvarez s’apprête à entrer dans l’histoire d’Alien en enchaînant avec la suite d’Alien : Romulus. Pour la nouveauté, il faudra regarder sur le petit écran avec la série Noah Hawley (Fargo, Legion). Ça, c’est une idée alléchante, qui rappelle les heures de gloire de la franchise.
Joli troll, on salue l’effort 👏👏👏
M’est d’avis que c’était ironique et qu’il avait une idée derrière la tête pas si difficile à deviner.
Non mais après l’immonde Alien Romulus, je pensai que l’on ne pourrait pas tomber plus bas et bien si avec une comédie musicale.
Pour le coup se serait le summum de l’horreur dans le ridicule.
Ou alors, c’est peut-être pour faire un clin d’oeil à son pote Audiard…
Ca aurait été intéressant qu’il développe un peu le pourquoi du comment, parce que là, c’est sûr que ça laisse un peu circonspect… ^^
Bong Joon-ho c’est une très mauvaise idée.
Déjà fait, dans une courte séquence du Génialissime « Spaceballs » ou « la folle histoire de l’espace » de Mel Brooks.
« Hello My Baby… »