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The Chronology of Water. Revue de presse.
Kristen Stewart a fait un sacré bout de chemin depuis sa révélation auprès des adolescents (beaucoup) et du grand public (un peu) dans la saga Twilight. À l’instar de son collègue Robert Pattinson, elle s’est lancée à corps perdu dans le cinéma indépendant, et a tourné avec plusieurs auteurs reconnus, comme Walter Salles, Woody Allen, Kelly Reichardt, Ang Lee, David Cronenberg ou encore Rose Glass.
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Après s’être fait la main sur quelques clips et courts-métrages, elle e officiellement derrière la caméra pour un long-métrage intitulé The Chronology of Water, interprété par Imogen Poots et adapté des mémoires de l’autrice Lidia Yuknavitch. L’actrice a co-écrit le scénario avec Andy Mingo, pour raconter l’histoire de Lidia, qui essaye de se reconstruire après avoir grandi dans dans un environnement ravagé par la violence et l’alcool.
Du pain béni pour le Festival de Cannes, qui a présenté le film dans la sélection Un Certain Regard. Nos envoyés sur place ont beau enchainer plus de séances que de repas, ils n’ont pas eu l’occasion d’y jeter un œil, accaparés par Eddington, Sirât ou encore Alpha. Voici donc les avis de la presse américaine, plutôt positifs.
Kristen Stewart, une réalisatrice à suivre ?
« Il y a une dichotomie séduisante dans le premier film, réussi, de Kristen Stewart en tant que scénariste et réalisatrice. Entre la brume onirique, la fragmentation de la mémoire et la plaie ouverte du traumatisme, si vive qu’elle sera toujours avec nous. »
The Hollywood Reporter
« Consolidé par la performance transcendante de Imogen Poots, The Chronology of Water n’est pas le premier film le plus fort, mais il laisse apercevoir ce dont Stewart est capable. »
Collider
« The Chronology of Water nous invite à expérimenter chaque moment comme s’il se déroulait vraiment, mais le film raconte en fait l’histoire d’un esprit – celui qui essaie de survivre et de devenir entier, à travers chaque moment. »
Variety
« Ce n’est pas loin du cliché parfois, mais il y a de la comion et de l’ambition narrative »
The Guardian
« Si c’est le premier effort de réalisation avant beaucoup d’autres, on se réjouit de tout ce qui va arriver. [Stewart] a prouvé qu’elle n’avait pas peur de faire couler le sang. Et que, finalement, elle a compris l’art de manier les images d’une manière quasiment transcendante. »
Rolling Stone
« Une ardeur un peu trop proche du matériau original dessert le film, comme ça arrive parfois quand un objet chéri est adapté. »
Vanity Fair
« Les acteurs qui se mettent à la réalisation, ce n’est pas nouveau. Mais il y a peu de chance que vous ayez vu un premier film de comédien aussi audacieusement sûr de lui et émotionnellement précis que le Chronology of Water de Kristen Stewart »
TheWrap
« Une vague qui déferle, d’une beauté sidérante et d’une force radicale. »
Les Inrockuptibles
« Il faut pouvoir survivre aux maladresses de cette mise en scène « arty » surchargée, pour trouver l’émouvante conviction de la réalisatrice débutante, le regard brûlant de rage et de comion qu’elle porte sur cette histoire de femme abîmée, tordue, mais vivante. Devant la caméra, la blonde Imogen Poots crève l’écran. »
Télérama
« Pour son premier film en tant que cinéaste, on ne peut pas dire que Kristen Stewart y soit allée de mainmorte. (…) Le montage est frénétique, et les envolées de mise en scène donnent parfois le tournis. Une prise de risque pour la néo-réalisatrice, qui propose une œuvre difficile à aimer mais une expérience de cinéma radicale. »
Têtu
Des retours à peu près aussi alambiqués que positifs, certains promettant une belle carrière de réalisatrice à l’actrice. Elle n’a pas pour autant abandonné la comédie, loin de là. Outre Love Me, inédit en , elle sera bientôt à l’affiche de la série The Challenger, du film The Wrong Girls et de l’histoire de vampire Flesh of the Gods, dont le casting prestigieux vient encore de s’étoffer.
Quant à The Chronology of Water, il n’a pas encore de date de sortie française. Mais ça ne saurait tarder puisque Les Films du Losange sont sur le coup.
