My Sad Dead, une série horrifique surnaturelle avec des fantômes, supervisée par un super réalisateur.
L’horreur est un terrain fructueux sur Netflix. La plateforme a livré quelques-uns des meilleures séries horrifiques des dernières années, bien aidée par les talents de Mike Flanagan à l’origine des incroyables The Haunting of Hill House, The Haunting of Bly Manor ou encore Sermons de minuit. Les deux premières revisitaient, d’une certaine manière, la figure du fantôme à travers des grands récits familiaux où l’intime et le é devenaient les sources de puissants cauchemars.
Et c’est justement ce que Netflix compte tenter de réitérer avec son nouveau projet de série : My Sad Dead. Basée sur le livre Mis muertos tristes de l’Argentine Mariana Enriquez (ainsi que quelques ages d’autres de ses œuvres dont Julie), cette adaptation sera produite par la même boîte de production derrière la série post-apocalyptique L’Éternaute mais surtout réalisée et écrite par un super réalisateur.
fantômes de l’intime
Dans un communiqué, Netflix a annoncé que Pablo Larraín (excellent réalisateur de Jackie, Spencer et Maria, entre autres) allait produire (via sa boîte Fabula), réaliser cette nouvelle série et la co-écrire. Il sera accompagné à l’écriture par Anastasia Ayazi et Guillermo Calderon, son fidèle collaborateur entre El Club, Neruda, Ema et surtout Le Comte. Les deux hommes avaient d’ailleurs reçu le prix du meilleur scénario à la Mostra de Venise 2023 pour ce faux-biopic sur Augusto Pinochet et vrai film de vampires.
C’était une nouvelle plongée dans le genre de l’horreur pour le cinéaste chilien, après les envolées psychologico-horrifiques à la Shining de Spencer mais aussi Histoire de Lisey, série Apple TV+ adaptée de Stephen King qui jonglait entre mystère, thriller et horreur psychologique – dont Pablo Larraín était le showrunner.
Avec My Sad Dead, il devrait jouer encore avec les fantômes si l’on en croit le synopsis révélé par le N rouge :
« Ema, médecin de 60 ans, peut voir et entendre les morts. Elle les appelle des « présences » et a é sa vie à éviter ce don de la relier à la souf d’autrui. Mais lorsque sa nièce Julie – une jeune femme perturbée qui peut également communiquer avec les morts, mais de manière beaucoup plus intense et sexuelle – débarque chez elle, Ema est forcée de s’impliquer.
Ce qui commence comme une réunion de famille se transforme en une série d’événements troublants qui perturbent l’équilibre entre le monde des vivants et celui des morts, contaminant tout un quartier de voix venues d’ailleurs. Alors que les frontières entre la vie, la mort et le désir s’estompent, Ema devra affronter son é, sa fille et les fantômes qu’elle n’a jamais lâchés. »
On peut donc s’attendre à une intrigue qui n’est pas sans rappeler à la fois Sixième Sens ou Les Autres, le tout dans une atmosphère latino-américaine. La mini-série de quatre épisodes sera en effet tournée entre Buenos Aires et Santiago du Chili. Par ailleurs, avec Pablo Larraín à la barre, on peut s’attendre à un portrait de femme ionnant et profond vu l’ensemble de sa filmographie récente.
En tout cas, comme le suggère l’autrice dans le communiqué, « la véritable terreur n’est pas le surnaturel lui-même, mais les horreurs que la société cache » dans My Sad Dead. Le tournage devrait commencer à la fin de ce mois de juin et vu la capacité du Chilien à terminer ses productions assez rapidement, on peut envisager une diffusion dès 2026 sur Netflix.