Après J.J. Abrams et Rian Johnson, et alors que le futur de la saga au cinéma est encore flou, on partage des envies et fantasmes.
Alors que officiellement annoncé sur un nouveau film.
Le projet des créateurs de toujours floue, et malgré quelques annonces de Disney et Lucasfilm, la franchise va continuer : des Star Wars sont prévus pour décembre 2022, décembre 2024 et décembre 2026.
Une nouvelle trilogie ? Des films indépendants ? Le retour des spin-off après le four future série sur Obi-Wan ?
En attendant que la machine de guerre dévoile son plan d’attaque, la rédaction a réfléchi aux réalisateurs-trices qui seraient de bonnes pioches pour redre cette galaxie. Inutile de dire que certains relèvent du fantasme, du plaisir pervers, ou de perversité.
Simple discussion de producteurs dans un contexte apaisé
JOSS WHEDON
Avant de propulser le MCU vers les étoiles de l’enfer du succès-monstre grâce à Serenity : L’ultime rébellion n’est pas étrangère à la galaxie Star Wars.
Diffusée sur la Fox en 2002, la série suit une bande de pirates de l’espace, au 26e siècle, dans un monde où l’humanité a fui la Terre pour investir un nouveau système stellaire. Dans un contexte tendu, entre les planètes centrales et privilégiées, et les plus isolées qui ont été laissées pour compte, Whedon ouvre les portes d’une science-fiction proche du Far West, où les héros visitent des zones désertiques sans foi ni loi, pour survivre et trouver leur place dans une galaxie froide.
Star Firefly : Le Retour en Force
Summer Glau forment autour de lui une troupe charismatique, et toute l’histoire est bâtie sur un mélange de fantaisie, d’aventure, d’humour, de politique et de quête d’humanité.
Avec Serenity, Joss Whedon a pu aller plus loin, assumant plus clairement l’ambition spectaculaire de son monde, et les aspects plus épiques de sa mythologie – et malgré un budget serré. De là à se dire que Joss Whedon rêvait de son Star Wars, il n’y a même pas un pas à faire, et queThe Mandalorian a depuis pris cette approche western, et que même les anti-Whedon peuvent reconnaître le talent du monsieur pour créer de bons personnages. Soit ce qui fait défaut aux récents Star Wars.
Le cinéaste a certes parlé d’une Batgirl chez la Warner, son futur au cinéma est encore flou. Donc, tout est possible.
Quand tu annonces ton départ au Captain
Non, personne ne rêve de voir le reflet d’un sabre-laser sur le crâne lustré de Les Chroniques de Riddick. Boudée par la critique et le public à sa sortie, cette suite baroque orientée space opera est pourtant féroce, avec un amour de la série B qui ferait du bien à Star Wars.
Des néo-nazis Necromangers montrés comme une sorte de secte alien, à la prison sur une planète que le soleil dévore, en ant par l’étrange Aereon et ses pouvoirs d’Elementaire, le film témoigne de l’imaginaire ionnant du cinéaste. La dimension politique, la notion d’anti-héros et de destin orageux, et la férocité des personnages secondaires (Thandie Newton en Lady MacBeth à écailles), laissent rêver d’une entrée plus gothique dans l’univers Star Wars. D’autant que David Twohy a tiré profit d’un budget d’une centaine de millions et emballé quelques scènes d’action et de spectacle particulièrement solides.
Si on compte aussi l’intéressant Riddick, il y a de quoi imaginer que Twohy serait un choix certes inattendu et risqué, mais fort excitant et inspiré.
« C’est là que Riddick arrive, caché sous sa capuche de Sith et filleul de Palpatine »
Barry Seal : American Traffic… Doug Liman a touché à bien des genres, pour se forger une belle réputation au fil des années. Et c’est parce qu’il n’a jamais participé à une grosse franchise (il a lancé Bourne qui a continué sans lui) qu’il ferait un bon candidat.
Doté d’un savoir-faire technique indéniable, et d’un sens du rythme et de la narration classique, qu’il a adaptés aussi bien à la comédie qu’au film de science-fiction, il serait un choix très solide. Connu pour quelques déements de budget et productions compliquées, il a naturellement la peau dure, suffisamment pour affronter la machine Lucasfilm… ou déserter avant que ça ne soit trop tard. Son expérience avec des acteurs aussi énormes que Angelina Jolie, va dans ce sens.
Par ailleurs, puisqu’il vient du cinéma indépendant et jongle entre différents budgets (The Wall était un tout petit film par exemple), il pourrait manier les deux aspects d’un bon film hollywoodien, entre le spectacle et l’humain.
À noter que son prochain film, Chaos Walking avec justement Daisy Ridley, est dans les limbes suite à des demandes de reshoots pour arranger ce conte post-apocalyptique.
ANDREW NICCOL
Pas le choix le plus évident puisqu’il n’a jamais manié de gros budget jusque là – comme Rian Johnson oui. Sauf qu’Andrew Niccol a un amour de la science-fiction évident, qui pourrait cre les thématiques de Star Wars comme jamais jusque là.
Le réalisateur et scénariste a explosé avec Anon. Sans cesse, il revient vers le futur, le film de genre, la technologie et comment elle modifie le tissu social et les esprits.
Alors que la saga arrive à un stade où elle doit se réinventer, explorer de nouveaux territoires (comme le prouve The Mandalorian) et prendre des risques, l’esprit d’Andrew Niccol pourrait être un atout pour aborder la mythologie d’un autre point de vue.
Andrew Niccol qui prend des notes
SAM RAIMI
C’est bien simple, Le Monde fantastique d’Oz), et s’avère aussi à l’aise avec les effets spéciaux pratiques à même le plateau que leur évolution numérique. De plus, il s’est déjà frotté à la charge que représente l’adaptation d’une franchise adorée, et sait respecter une œuvre en se ménageant une zone de créativité.
Plus intéressant encore : Evil Dead 2, fait quasiment office de personnage à part entière dans son cinéma. Presque toujours en mouvement, capable d’envolées virtuoses, conférant une énergie folle à l’action et une personnalité dingue à ses films, elle pourrait offrir à Star Wars des élans bienvenus et un dynamisme neuf.
Sam Raimi, des étoiles plein les yeux
LES WACHOWSKI
Les sœurs Matrix, elles ont réussi un tour de force qui les place tout près de George Lucas. La question de leur compétence ne se pose pas vraiment, tant les frangines ont su mener à bien d’énormes projets aux effets spéciaux délirants et aux innombrables personnages, toujours situés au coeur d’univers complexes et stimulants.
Elles possèdent surtout une qualité indispensable à la maîtrise d’un univers tel que Star Wars : leur capacité à maintenir intacte une candeur véritable. Leurs récits font toujours la part belle aux émotions des personnages et choisissent souvent de se situer dans le registre du conte. Enfin, leur décrié (The Matrix 4 sera annulé et qu’elles iront nous faire la guerre dans les étoiles.
Les Wachowski ont tout ce qu’il faut pour er l’hyper-espace
JOE WRIGHT
Le box-office ayant rarement été tendre avec Joe Wright, son nom n’est pas le plus connu, mais son talent demeure éclatant, et son goût pour les grandes fresques, délicieux. De Joe Wright ont toujours un rapport très fort à la ion et à l’engagement, un positionnement qui les amène à se questionner sur le sens de leurs actes et leur volonté. De là à considérer qu’on cause quasiment de la Force…
Mais plus encore que tous ces excellents films, c’est son formidable et Pan qui emporte le morceau. Wright démontre ici qu’il n’aime rien tant que revisiter ses classiques, les réinterpréter et leur donner de nouveaux atours. Et c’est précisément ce dont a besoin Star Wars : un auteur qui pense au récit avant ses délires, et qui comprenne comment greffer ces derniers à une trame qui le dée, pour mieux la servir. Ajoutons que ce bon Joe a un vrai sens du cadre, qui sied très bien au divertissement de facture assez classique qu’est Star Wars.
Joe Wright, préparant son Pan-dawan
DENIS VILLENEUVE
Le réalisateur québécois a mis du temps à se faire un nom sur la scène mainstream. Pourtant, il a toujours été un sacré réalisateur. Depuis Sicario), prouvant en seulement quatre ans qu’il était un des grands réalisateurs du moment.
Techniquement, il n’a donc plus grand-chose à prouver, d’autant plus après son Dune fin 2020. Si c’est le cas, personne ne sera mieux placé que lui pour raconter une histoire de l’envergure de Star Wars tout en l’agrémentant d’un cachet visuel impressionnant (et si absent de la saga ces derniers temps).
Denis Villeneuve, un maestro de la mise en scène
DEBORAH CHOW
Un Canadien pourrait cacher une Canadienne puisque le pays nord-américain recèle de talents dont la jeune Mr. Robot pour les plus prestigieuses séries et n’a fait qu’un seul petit film indépendant en 2011. En revanche, elle est sans aucun doute celle qui filme le mieux l’univers Star Wars actuellement.
C’est elle qui s’est occupée de l’épisode 3 de George Lucas.
Les exécutifs de Disney sont d’ailleurs tellement confiants sur son potentiel qu’ils lui ont déjà confié la série sur Obi-Wan. Autant dire que si c’est une réussite, il ne serait pas impossible de la voir s’occuper d’un film très prochainement.
Deborah Chow sur le plateau de The Mandalorian
NICOLE KASSELL
Parce qu’il n’y a pas que les hommes qui peuvent (et doivent) diriger un Star Wars au cinéma, sûrement pas. Si Nicole Kassell pourrait être un choix judicieux et prometteur.
La réalisatrice a été remarquée avec son premier film Watchmen qu’elle a réalisés et notamment le huitième (sublime morceau du petit écran).
La faculté de Kassell à construire un récit d’une fluidité impressionnante malgré un scénario complexe atteste d’une ingéniosité qui correspondrait parfaitement à l’univers de Star Wars. À la fois capable de suivre une trame très précise pour un studio tout en donnant une véritable identité au produit final (sans dénaturer la vision d’origine), elle nous semble un choix attractif. Reste à espérer que Disney ait les mêmes envies.
Nicole Kassell (à droite) sur le tournage de Watchmen
JOSEPH KOSINSKI
Dès son premier film, le film comme une réussite.
Depuis, Kosinski a confirmé son goût de l’aventure, de la science-fiction et de l’action avec le troisième Tron n’avait pas été abandonné), sa maîtrise très précoce des gros budgets et la confiance d’un acteur-producteur aussi puissant que Tom Cruise en disent long sur son talent.
Avec lui, Star Wars pourrait retrouver son attrait originel : l’appétit de modernité, le désir de repousser les limites. Comme la prélogie qui a exploité aveuglément les possibilités du numérique, Joseph Kosinski pourrait ouvrir en grand les portes de la 3D, réécrire les codes visuels et faire un bond visuel plutôt que suivre les codes établis jusque là. Et son très bon goût en matière de musique n’est pas à négliger s’il faut écrire le futur de la saga sans John Williams.
GORE VERBINSKI
Que de chemin parcouru par le réalisateur de Pirates des Caraïbes. Dans cette machine à fric ultime, tirée d’une pauvre attraction, il a démontré un fantastique talent de conteur et metteur en scène, convoquant aussi bien le film d’aventure old school, le grand récit romanesque et romantique, la comédie screwball et même le film fantastique qui lorgne vers l’horreur. Il a rassemblé massivement les spectateurs et la critique, démontrant ses talents de réalisateur à la tête de blockbusters, sans pour autant oublier les acteurs et l’émotion.
En parallèle et depuis, il y a eu comme l’un des réalisateurs hollywoodiens les plus talentueux.
Pirates des Caraïbes est une carte de visite ultime pour prouver ses compétences dans une galaxie comme celle de Star Wars, Rango prouve la précision de son regard technique vu la rigueur du processus d’un film d’animation, et Ring et A Cure for Life montrent à quel point il est capable de créer des ambiances puissantes, et générer des images fortes. C’est donc un candidat vraiment idéal. D’autant plus qu’il a failli récupérer Gambit avant que le projet ne soit annulé pour la quatorzième fois, preuve qu’il ne serait pas contre revenir dans une grosse machine. Et pourquoi pas chez tonton Mickey qu’il connaît si bien ?
Je pensais comme danny_1952 je vois bien Christopher Nolan ou Jonathan Nolan voire tous les 2, Christopher Nolan a très bien réalisé la Trilogie Batman et Inception, son frère Jonathan a bien créé écrit et produit la série Person of Interest qui a été un succès je pense que son frère et lui devraient sauver Star Wars
Je l’ai vu 2 fois déjà… et je sais tjrs pas quoi en penser… je regrette la vente de georges lucas… mais après sans la vente Georges aurait-il fait d’autre projet? Je sais pas… bref perdu… c’est bien et c’est pas bien voila mdr
Il faut la réalisatrice du reboot Drôle de dames; comme ça la boucle sera bouclée et la franchise enterrée, merci.
Vous n’avez vraiment que ces noms à l’esprit ??? Mon Dieu… à part Raimi, tous sont soit à fuir soit absolument inenvisageables.
Brad Bird me paraît être un bon candidat.
Sens de la mise en scène et du spectacle, intérêt pour les personnages.
Cf Les Indestructibles, Tomorrowland.
James Wan. Son (à mon sens formidable) Aquaman montre qu’il maîtrise le divertissement moderne à la perfection. Et il m’a pas mal fait penser à la prelogie dans ce sens.
c’est la periode des voeux…..et pourquoi pas faire rempiler ce bon vieux george lui meme,et qu’il choisisse son propre staff,et bien sur qu’il ai les mains libres..c’est pas un fantasme qui a de la gueule?????
Ce qui m’intéresse le plus c’est pas qui va le faire car de toute manière les réalisateurs n’ont plsu aucun controle sur leur film c’est les productions !!!
Une trilogie préquel sur les siths ou les jedi noirs serait la bienvenue enfin yen a marre des histoires de jedi ça soule .
Pourquoi pas Christopher Nolan pour redonner un nouveau souffle à Star Wars ?
Grosse bouse cette trilogie ! je viens de voir le 9 ème épisode hier soir, un vrai désastre.
Rien a sauvé, une vrai honte !