On profite de la sortie du remake de Blanche-Neige pour revenir sur les 10 meilleurs films d’animations classiques de Disney, selon Écran Large.
En 1937, avec l’emblématique le médiocre Vaina 2.
Forcément, faire un classement complet du catalogue Disney relèverait de la folie et celle d’Écran Large est assez grande pour un tas de choses (on est récemment revenu sur toute la filmographie de Paul W.S. Anderson, et c’était un plaisir), mais pas pour ça. La rédaction a donc tenté de se mettre d’accord sur une sélection des 10 meilleurs films d’animation de la compagnie aux grandes oreilles, classés par ordre chronologique pour ne pas plus compliquer les choses.
Mais évidemment, cette sélection évidemment personnelle et sentimentale ne s’est pas non plus faite sans cris, larmes et menaces (surtout d’une personne en particulier), obligeant forcément à des oublis majeurs (oui Le Roi Lion n’a pas réussi à intégrer le top comme plein d’autres avec 10 places pour 62 films). L’occasion idéale de nous juger en commentaires.
FANTASIA
- Sortie : 1940
- Durée : 2h05

Fantasia est un miracle de cinéma à tous les niveaux. Pour son film musical, destiné à faire découvrir aux plus jeunes les grandes œuvres classiques, Walt Disney a tenu au développement du Fantasound (rien à voir avec une certaine marque de soda), un procédé qui permettait pour la première fois une diffusion en stéréo dans une salle de cinéma.
Mais surtout, Fantasia reste une pure proposition de cinéma expérimental, transposant le plus explicitement du monde le concept de synesthésie (la connexion arbitraire de plusieurs sensations, comme le fait de raccorder un son avec une couleur). On le perçoit dès l’introduction abstraite sur la Toccata et fugue en ré mineur de Bach et ses figures géométriques à l’image.

D’autres segments se veulent plus narratifs, et on se souvient tous du traumatisme qu’a représenté le cauchemar d’Une nuit sur le mont Chauve ou de l’hallucination de La Danse des heures et ses animaux en plein ballet.
Fantasia a illustré des morceaux à tout jamais gravés dans notre mémoire, a reflété le pouvoir d’évocation de l’animation avec vigueur, et nous amène encore aujourd’hui à siffler le thème de L’Apprenti sorcier (l’un des courts-métrages les plus mythiques de Mickey) dès qu’on e le balai. Ça, c’est le vrai pouvoir de la mise en scène.
La Belle au bois dormant
- Sortie : 1959
- Durée : 1h15

La Belle au bois dormant date de 1959 et souffre évidemment des caractéristiques de son époque : une héroïne totalement transparente et ive sous sa beauté, des codes queer réservés à la méchante (et quelle méchante !), un prince charmant, mais fade… Ok. Mais pour toujours, ce film de Clyde Geronimi (qui signera aussi Les 101 Dalmatiens) restera l’une des plus belles prouesses visuelles du studio, qui s’essaye ici à un style complètement à part.
Exit les personnages tout en courbes et formes rondes pour laisser la place à des angles piquants et sophistiqués, sur des aplats de couleurs raffinées, mais franches. L’image mime en réalité l’esthétique du vitrail (ce n’est pas pour rien si les différents tableaux de l’histoire sont représentés sous forme de vitraux dans le château de Disneyland Paris), aussi bien à travers le trait que les couleurs et la superposition des plans de décors en 2D.

De cette manière, le film plonge dans un univers médiéval courtois et lumineux, sublimé par une incroyable musique, reprise directement du ballet La Belle au bois dormant de Tchaïkosvki (autant se servir chez les meilleurs) et retravaillée par George Bruns. N’oublions pas, au age, le charisme et la beauté de Maléfique, qui intervient dans des décors délicieusement gothiques et qui, post-transformation, offre l’un des plus beaux dragons du cinéma.
Merlin l’Enchanteur
- Sortie : 1963
- Durée : 1h19
Merlin l’Enchanteur est le 18e Classique du studio, et surtout le dernier sorti du vivant de Walt Disney, décédé en 1966. Il est pourtant considéré comme un des longs-métrages mineurs de la firme, un des mal-aimés ou des laissés pour compte du catalogue. Produit dans un contexte de crise financière et de querelles familiales, c’est également le premier Classique à n’être réalisé que par une seule personne, en l’occurrence le Sage Wolfgang Reitherman qui n’avait qu’un long-métrage animé à son actif, Les 101 Dalmatiens (que n’aimait d’ailleurs pas le fondateur).
Walt Disney n’était pas non plus très investi dans ce projet de longue date, préférant développer ses parcs à thèmes et autres formes de divertissements (et de rentrées d’argent). Et si le film a fini par se faire, c’était en grande partie parce qu’il ne représentait pas un grand risque pour la compagnie aux grandes oreilles, contrairement à d’autres projets dans les tiroirs. Heureusement, la détermination du scénariste Bill Peet (qui a élaboré le scénario et le storyboard presque seul) a payé, puisque ce Merlin l’Enchanteur vaut mille fois plus que sa mauvaise réputation le laisse croire.
La nostalgie joue évidemment, mais impossible de ne pas rire devant ce Merlin ronchon (surtout avec la VF d’Alfred Pasquali) et sa course poursuite cartoonesque qu’il fait sans savoir avec ce pauvre loup affamé ? Ou bien devant ses engueulades de vieux couple avec Archimède et les situations cocasses qu’entrainent ses transformations en animaux (notamment cette madame écureuil éconduite).
Le film est aussi très généreux en décors, de la forêt inquiétante du début à la maisonnette surchargée de Merlin, en ant par le château lugubre et son immense donjon branlant, ses douves habitées par un horrible brochet et la cabane de la fantasque Madame Mim. Son affrontement contre Merlin reste un bijou d’animation et d’inventivité et une des scènes les plus drôles, tout Classiques confondus.
ROBIN DES BOIS
- Sortie : 1974
- Durée : 1h23

Oui, Hollywood devrait lâcher la grappe de Robin des Bois, qui a eu droit à trop de films et séries. Mais s’il y a bien une version qui reste dans les mémoires, c’est celle de Disney, discutée dès les années 40, mais qui sortira finalement en 1973, devenant le premier film majeur du studio après la mort de Walt Disney en 1966. Avec son prince des voleurs et sa Marianne transformés en renards roux, son prince Jean (frère de Richard Cœur de lion) réimaginé en… lion, et son conseiller Persifleur parfaitement redessiné en serpent, le film est une joyeuse relecture de la légende.
C’est la grande force du Robin des Bois de Disney : une galerie de personnages extrêmement attachants et touchants, même du côté des pitoyables méchants, écrits comme d’obscènes enfants bouffis de pouvoir. Il n’y a qu’à revoir cette déchirante séquence en prison chantée par le coq (« Des bas des hauts… Il y en a partout…« ), ou la scène sous la pluie quand le frère Tuck est arrêté, pour avoir la larme à l’œil. C’est là le génie d’un bon Disney : créer de telles émotions avec des choses si simples, et de simples animaux. C’était d’ailleurs le premier Disney sans humain.

Le Robin des Bois réalisé par Wolfgang Reitherman est par ailleurs un réjouissant film d’aventure, avec un formidable équilibre entre l’action et l’humour. Rien que la scène d’intro, où Robin et son acolyte Petit Jean braquent le carrosse de Prince Jean dans un grand numéro d’enfumage, est un pur délice. Même chose pour le grand tournoi des archers, qui e par toutes les émotions avant d’ouvrir les portes d’un pur chaos cartoonesque, où la géniale Dame Gertrude remet les autres à leur place.
Cerise sur le gâteau : il y a quelques chansons de Roger Miller qui figurent parmi les plus belles et inoubliables musiques du catalogue Disney.
LES AVENTURES DE BERNARD ET BIANCA
- Sortie : 1977
- Durée : 1h16

Il en a fallu des années avant que Les Aventures de Bernard et Bianca ne voie le jour. Dès la fin des années 50, le studio Disney cherchait à adapter le livre de Margery Sharp, et a plusieurs fois changé son fusil d’épaule avant de s’arrêter sur l’histoire de Penny, une orpheline à sauver dans les bayous de Louisiane, où l’horrible Medusa la retient prisonnière afin de mettre la main sur un diamant perdu dans les grottes. Très loin du bouquin donc, où les souris aidaient un poète emprisonné dans un château en Norvège.
C’était une riche idée puisque ce décor poisseux et flippant est mémorable avec son bateau délabré, son Œil du Diable caché dans le crâne d’un pirate, et sa grotte inondée. Loin de New York, où l’histoire commence, cette atmosphère cauchemardesque est évidemment au service de la géniale Medusa, lointaine cousine de la Cruella des 101 Dalmatiens sorti une quinzaine d’années avant. Assurément l’une des méchantes les plus iconiques de Disney.
En plus d’être particulièrement émouvant avec la pauvre Penny (cette chanson du générique de début…), Les Aventures de Bernard et Bianca regorge de scènes inoubliables, comme la partie de cache-cache dans l’orgue, la grotte qui se remplit d’eau, la bataille finale avec les animaux du coin, et tous les moments avec le génial Evinrud.
Et le film réalisé par Wolfgang Reitherman, John Lounsbery et Art Stevens a été un tel succès qu’il a donné une suite tardive (et nettement moins marquante) : Bernard et Bianca au pays des kangourous en 1990.
Basil, détective privé
- Sortie : 1986
- Durée : 1h17
On en a eu des versions dérivées de Sherlock Holmes, de sa transposition contemporaine avec Benedict Cumberbatch à la série animée supervisée par Hayao Miyazaki. Pourtant, Basil, détective privé garde encore une place particulière dans notre cœur, ne serait-ce que pour son univers londonien gigantesque, perçu depuis le point de vue de petits rongeurs.
Rien que pour sa spectaculaire séquence de fin dans Big Ben (qui est par ailleurs l’une des premières à combiner de la sorte animation 2D traditionnelle et éléments 3D), le film reste un grand spectacle brillamment rythmé, et porté par le charisme de ses personnages. A ce titre, le maniérisme et l’ironie du professeur Ratigan ont clairement nourri d’autres méchants de Disney, d’Hadès à Jafar.

Il convient même de voir en Basil, détective privé une sorte de brouillon magique des années à venir pour la firme, le film ayant pavé la voie à la renaissance de Disney dans les années 90.
C’est après tout la première réalisation de Ron Clements et John Musker (plus tard réalisateurs de La Petite sirène, Aladdin, La Planète au trésor, ou encore Vaiana), et on y trouve déjà ce cocktail savoureux d’aventure épique, de légère déconstruction mythologique (qui évite néanmoins le cynisme si contemporain) et d’humour bien senti.
La Belle et la Bête
- Sortie : 1991
- Durée : 1h27

Réalisé par Gary Trousdale et Kirk Wise, duo qui signera également Le Bossu de Notre-Dame et Atlantide, l’empire perdu, La Belle est la Bête fait partie de ces Disney qui parviennent magistralement à construire un univers enchanteur tout en conservant la noirceur du matériau de départ.
Aujourd’hui, beaucoup diraient que la morale du film peut se résumer à une glorification du syndrome de Stockholm, où de l’idée que les jeunes femmes devraient se fixer pour mission de dompter la colère et la violence de leur compagnon, quitte à encaisser.

Et si c’est une manière de voir les choses, c’est tout de même oublier que l’histoire de La Belle et la Bête parle d’émancipation féminine, de la découverte d’une attirance (et donc d’une sexualité) hors sentiers battus, et de la manière dont les marginaux sont créés par la société, qu’on soit une bête ou une fille qui ne rêve pas de mariage.
Alan Menken signe ici certains de ses plus beaux morceaux, certes avec des chansons comme C’est la fête et Histoire éternelle, mais surtout dans les interludes instrumentaux, qui donnent à eux seuls tout le caractère merveilleux du film. Décors sublimes, animation à tomber, poésie de chaque instant (et même un humour pas trop nul de la part des moult petits personnages bavards), La Belle et la Bête est le conte psychologiquement torturé, mais magnifiquement émouvant qui pouvait regarder Jean Cocteau dans les yeux.
MULAN
- Sortie : 1998
- Durée : 1h28

Mulan a marqué une vraie bascule dans l’histoire des classiques Disney pour une raison majeure : son héroïne. Alors que les femmes et filles de Disney étaient souvent (voire exclusivement) cantonnées à des rôles de princesses par le é, Mulan a bousculé les codes avec ce personnage féminin fort, peut-être le plus badass de l’histoire du studio.
Le film s’amuse habilement à bouger les lignes, suivant l’évolution de son héroïne tout au long du récit – elle qui se coupe les cheveux, enfile une armure et se bat aux côtés des personnages masculins –, la menant dans une direction inédite où elle n’est jamais une demoiselle en détresse mais au contraire, la sauveuse de tout un peuple. Et ce, non pour sa beauté ou son élégance, mais bien sa force, son courage, sa ruse et sa volonté.

Rien que pour ça, Mulan est une œuvre en avance sur son temps (parlant clairement du genre en sous-texte), au scénario aussi captivant que touchant. Et bien sûr, ce n’est pas la seule raison d’aimer Mulan, puisque la mise en scène du duo de réalisateurs Barry Cook-Tony Bancroft est tout simplement incroyable. Entre l’animation, les couleurs foisonnantes, les numéros musicaux inoubliables (Comme un homme évidemment) et les superbes scènes de batailles, le film est d’une richesse impressionnante.
Concrètement, il parvient à la fois à explorer des thématiques sérieuses, qu’il s’agisse du sens du devoir, de l’honneur ou de la famille, tout en restant à porter des enfants, notamment avec Mushu, peut-être le meilleur sidekick de l’histoire de Disney. Ça faisait beaucoup trop de meilleur pour que Mulan ne soit pas dans la liste donc.
ATLANTIDE, L’EMPIRE PERDU
- Sortie : 2001
- Durée : 1h37
On pourrait considérer L’Atlantide, l’empire perdu comme un simple film de transition. Alors que Pixar et Dreamworks faisaient recette avec des productions 100% CGI, Disney optait pour une approche hybride en rupture avec la tradition qui a fait la réputation du studio. Le long-métrage entendait donc faire le pont entre les possibilités offertes par l’animation numérique et le charme de ses classiques en 2D. Et force est de constater que, plus encore que ses concurrents, la formule a incroyablement bien vieillie.
C’est simple : L’Atlantide est somptueux. Mais il ne doit pas ses innombrables qualités à sa seule technique. Car non contents d’expérimenter avec les évolutions du milieu, les exécutifs de l’époque osaient se tourner vers un cinéma d’aventure plus franc, plus épique, plus sauvage. D’où l’idée géniale de s’inspirer de Jules Verne et des designs atypiques de Mike Mignola pour aboutir à une épopée parmi les plus matures proposées par le studio.
Déjà plus amazone que propre sur elle, la princesse est même évacuée au milieu du récit. Place à l’action, des affrontements mythologiques sous-marins à une pure vision d’apocalypse guerrière. Les morts s’accumulent plus rapidement que dans n’importe quelle production Disney toutes périodes confondues tandis que la quête de cet attachant héros aux antipodes des canons du genre vire à la complainte antimilitariste et même violemment anticoloniale.
Un véritable miracle rythmé par l’une des bandes originales les plus galvanisantes de cette décennie, signée James Newton Howard. Dommage que le grand public n’ait pas fait un triomphe à cette aventure chimiquement pure, qui ose exploiter jusque dans ses retranchements les plus sombres l’imaginaire de l’auteur français. Malheureusement, le film suivant achèvera cette courte et magnifique parenthèse (dés)enchantée dans l’histoire de Disney.
La planète au trésor
- Sortie : 2002
- Durée : 1h35
Au début des années 2000, la compagnie aux grandes oreilles s’est lancé dans une nouvelle ère, faite d’expérimentations thématiques et technologiques. Malheureusement, la plupart n’ont pas vraiment rencontré le succès, comme Dinosaures, La Ferme se rebelle, Chicken Little ou La Planète au trésor, qui se distingue cependant des autres films cités.
Cette réimagination de L’Ile au trésor était un projet plus qu’ambitieux : un premier vrai film de science-fiction (après les quelques éléments narratifs présents dans Lilo & Stitch), un budget record de millions de dollars, une nouvelle technologie numérique et une histoire plus mature, davantage destinée aux adolescents qu’aux jeunes enfants.
S’il accuse quelques déséquilibres de ton (avec des éléments plus légers introduits aux forceps), le film réalisé par John Musker et Ron Clements reste aujourd’hui un objet hybride devenu rare et un bijou visuel avec des plans spectaculaires, notamment de l’espace et du navire sur lequel embarque le héros moins aimable et attachant que la plupart des protagonistes rencontrés jusqu’ici.
L’histoire a quant à elle plus d’envergure, une tonalité épique et des personnages qui se libèrent des caricatures de contes de fées, notamment le semi-antagoniste, John Silver. Il est donc particulièrement injuste qu’un film aussi singulier et inventif devienne un des plus gros crash du studio au box-office…
Age médian des rédacteurs de cette sélection : 32 ans
Car oui une personne de 32 ans aurait pu découvrir les classiques en VHS grâce à une grande soeur qui voulait tous les collectionner. Il les aurait ensuite regardé en boucle (ajoutant les Aristochats parce que Thomas O’malley et Tarzan parce que Phil Colins), puis serait allé voir l’Atlantide et la planète au tresor au cinéma, éveillant son âme d’aventurier et considérant aujourd’hui qu’ils sont complétement sous-côtés.
Belle sélection donc !
Il me reste donc 6 places :
Les goûts et les couleurs … Je n’accroche pas du tout aux films Disney à partir des années 2000, mais dans cette liste je ne retiendrais que 3 films :
mon top 10 vous ressemble : Fantasia pour Chernabog,La belle au bois dormant pour Maléfice, Robin des bois car bien fun , Mulan pour la descente des armées de Shan-Yu, la Belle et la bete pour les doublages touchants, Tarzan pour l’anim et les bonnes zics, le Roi lion, Les Aristochats (pour l’introduction de jazz dans des DA), Rox et Roucky et Bernard et bianca
Vous voulez connaître l’âge de quelqu’un ? Demandez-lui un top10 Disney. :p
Kuzco et non Kucoin bien sur
Sans voix. Fidèle lecteur d’Ecran Large je ne peux m’empêcher d e penser à un Poisson d’avril différé tant cette liste est remplie de agers clandestins. Où sont les chefs d’œuvres intemporels et reconnus unanimement que sont Cendrillon, Le livre de la jungle, Bambi (peut être le meilleur de tous), Aladin et les œuvres intemporelles tels Pinocchio, Dumbo ? Quitte à faire de la provocation alors autant mettre Kucoin pour son inventivité et son rythme. De votre classement il n’y a à sauver que la Belle et la Bête et Fantasia. Vraiment avec mon fils on est tombé des nues. Mais bon on sait que le premier avril sera republiée la « vraie » liste. Au moins vous nous aurez fait bien rire. Et pourquoi pas « Belle journée pour mourir » devant « Piège de cristal » et « Une journée en enfer » tant qu’on y est ?
« Qui perd en crédibilité » selon qui ? Bien sûr, le grand public connait et apprécie ces films, qui selon la génération, sont des madeleines de Proust pour certains, mais cela veut-il dire pour autant qu’ils sont « meilleurs » que d’autres ? Et si les membres de la rédac’ préfèrent honnêtement l’Atlantide aux aventures de Mufasa, quel est le problème ? Chacun ses goûts et ses (p)références, il ne s’agit de faire une liste « objective » des meilleurs Disney selon le public ou des films préférés en grande majorité par les gens…
Perso, oui je suis fan d’Aladdin et du Roi Lion, mais pour des raisons personnelles et qui n’appartiennent qu’à moi, j’adore aussi Kuzco, qui du coup pourrait aussi apparaître dans cette liste, au détriment d’un classique peut-être plus « visible » ou apprécié de la majorité, mais qui ne me fera aucun effet, personnellement. Donc oui, mon top a moi n’est pas celui de mon voisin et c’est très bien comme ça !
Si EL préfère mettre en avant Robin des Bois à l’un de ces films, perso j’y vois aucun problème, c’est juste que les affects et ressentis ne sont pas les mêmes. En ce qui me concerne, à part justement l’Atlantide l’Empire Perdu, que je retiens aussi, les autres ne sont pas parmi mes favoris, mais peut-être aussi parce que les films plus anciens de la firme m’ennuyaient déjà quand j’étais gamin (à l’exception de Robin et de Merlin, peut-être, qui effectivement contient son lot d’excellentes scènes et de personnages notables), alors que j’étais plus favorable à l’évolution visuelle de leurs métrages à l’orée des années 90. La Belle et la Bête, j’adhère pas vraiment des masses, mais visuellement c’est l’un des beaux Disney dont je me souvienne, un peu comme Pocahontas, qui n’évoque rien de spécial pour moi, mais qui plastiquement, est vraiment classe et mériterait de grapiller quelques places juste pour ça (mais on pourrait en dire de beaucoup de leurs films de la fin des années 90/début ’00, où qualité d’animation et mélange des techniques 2d/3d faisaient des miracles, même si le fond n’était pas toujours au rendez-vous).
Beaucoup aimé La Princesse et la Grenouille aussi, aussi bien pour son visuel que son atmosphère très réussie, mais depuis qu’ils sont és à l’animation 3d pure, je dois dire que leurs films me font beaucoup moins rêver (hormis quelques exceptions comme Vaïana ou autres…).
On a quand même l’impression que vous avez voulu valorisé des mal aimés comme La Planète aux Trésors et Atlantide et dévaloriser les évidences, ceux qui font l’unanimité comme Le Roi Lion. Il en ressort une liste qui perd en crédibilité, dommage !
J’ai jamais eut d’affection particulière avec les Disney (ma sensibilité est beaucoup plus du côté de l’animation japonaise), mais il est étonnant de constater qu’un bon nombre de cette liste sont particulièrement osef pour moi…et que le plus récent de la liste à 23ans. Est-ce que ça dit quelque chose sur Disney ? :p
Au delà des évidence comme Aladdin (que je préfère au Roi Lion), Merlin, Pinocchio ou Blanche-neige…il y en a un dont tout le monde semble se fiche et qui est pourtant celui qui m’a le plus marqué : Taram et le Chaudron Magique. Pas vu depuis fort longtemps cela dit, ‘faudrait que j’y rejette un œil pour vérifier. Celui-là, Le Petit Dinosaure et Fievel prônent clairement fort au dessus des autres films d’animations de l’époque.