Arte fait œuvre de cinéphilie ce soir, en diffusant, en version restaurée, un chef d’œuvre essentiel du Septième Art :Salaire de la Peur est un film indispensable.
Wiliam Friedkin, qui perd jusqu’à 25 kilos pendant l’expérience.
C’est également une catastrophe. Sorti un mois seulement après le premier épisode de Star Wars, en 1977, le métrage est laminé au box-office. L’artiste a beau être conscient qu’il s’agit de son meilleur film, cent coudées au-dessus dePolice Fédérale Los Angeles, rien n’y fait.
Le public le boudera, et cette expérience traumatique, coincée entre un invraisemblable imbroglio d’ayant droits restera des années invisible. On se transmet l’info, on en traque les images en se demandant si le chef d’œuvre est bien fidèle à sa réputation. Ceux qui l’ont vu en font des caisses et rappellent aux plus jeunes cinéphiles que là, quelque part, les attend un joyau qu’ils sont arrivés trop tard pour découvrir.
L’annonce de la restauration du film avait provoqué l’émotion des cinéphiles. Espérons que cette première diffusion du chef d’œuvre en version restaurée (avant une ressortie salle et une édition Blu-Ray) provoquera enfin l’adhésion dont cette diamant noir a tant manqué.
J’ai pas la télé, mais je res Antho. Je vais faire er l’info !
Beau papier. C’est çà que j’ai envie de lire ici. Et ce soir, tous devant ARTE.
Un des tous meilleurs Friedkin ! Une ambiance vraiment particulière et un style jamais repris depuis : vivement la sortie DVD/Blue Ray.