Shane Black aimerait beaucoup faire la suite de The Nice Guys

Que serait le cinéma d’action américain sans Shane Black ? Probablement un truc nettement moins cool que ce qu’il était dans les années 90. Parce que c’est quand même à lui qu’on doit pas mal de petits chefs-d’oeuvre.

Ah bah oui, que voulez-vous, nous, on n’y peut rien, on adore L’Arme fatale (avant de se barrer pendant le deuxième épisode, suite entre autres à un désaccord sur la tournure que prenait l’histoire) et qui ne semble tellement pas l’avoir digéré qu’il tente depuis lors de le refaire à chacun de ses films.

 

Ryan Gosling, Joel Silver et Shane Black

 

Et il le fait très bien. Il n’y a qu’à voir son fantastique Ryan Gosling en enquêteurs losers dans le Los Angeles des années 70 et réunissait avec bonheur tous les clichés des films de Shane Black.

Si nous l’avons adoré, il faut quand même reconnaitre qu’il s’agit-là du film le plus grand public de son auteur, The Nice Guys n’allant jamais aussi loin que là où il devrait normalement aller. Une certaine frilosité dans la violence et le côté dark (pourtant indissociables de l’humour et de la stupidité des situations chez Black) qui ne nous a pas empêcher de prendre notre pied et de rêver à une potentielle suite. Nous ne sommes pas les seuls puisque, des tréfonds des multiples reshoots de son The Predator (qui sortira, on le rappelle, le 17 octobre prochain), Shane Black vient d’annoncer au micro de Fandango qu’il aimerait bien rempiler lui aussi mais que c’était un peu compliqué :

 

Grosse journée

 

« Je le ferai sans hésiter, si quelqu’un me donnait l’argent pour ça. Nous avons énormément d’idées pour la suite. Le problème, c’est que le film n’a pas suffisamment marché au box-office. Et de ce fait, c’est compliqué de pouvoir réengager deux stars très chères et pouvoir partir sur une suite. »

Et c’est bien dommage, parce que même si on attend son Predator, mais qu’il nous inquiète de plus en plus, on a terriblement envie de revoir le Shane Black des buddy movies. Bref, on veut voir un Nice Guys 2. Alors si, pour que cela arrive, il faut que Predator soit un gros carton, ben on va claquer notre RSA en places de ciné en octobre. Parce qu’il y a des combats qui méritent d’être menés dans la vie, et celui-là en fait partie.

 

Allez, à la bonne vôtre