Ça ne se voit pas toujours, mais à la rédaction d’Ecran Large, on a un petit cœur qui bat. C’est en partie grâce à Paddington, dont on attend le nouveau film.
Véritables surprises critiques et succès au box-office, les deux adaptations de Wes Anderson, les aventures du petit ourson britannique ont été sublimées par une mise en scène inventive et léchée, une production design à tomber, mais aussi un tempo comique et burlesque rendant un brillant hommage à l’histoire du cinéma muet.
En bref, ce qui aurait pu se contenter d’être un simple produit bâclé pour bambins s’est transformé en pure déclaration d’amour cinéphile, aussi exigeante que les arcs narratifs ultra-malins de ses personnages (pour l’auteur de ces lignes en tout cas).
Si les fans ont depuis espéré une nouvelle suite, Variety a été dans la mesure de confirmer sa mise en chantier. En effet, la société de production et de distribution Studiocanal (déjà à l’œuvre sur les deux premiers volets) a déclaré “travailler très dur sur un troisième film avec un savoir-faire et un soin maximal – autant que sur le 1 et 2.”
Par ailleurs, l’acteur Downton Abbey) a précisé lors d’une interview sur BBC Radio 2 qu’il y avait un “élan” sur le projet, et qu’il était “quelque part à l’horizon”.
On le signe : l’un des meilleurs rôles de la carrière de Hugh Grant !
Si peu d’informations ont été communiquées, il est néanmoins certain que le réalisateur des deux premiers opus, Ben Wishaw, qui devrait de nouveau prêter sa voix à Paddington.
Cette nouvelle pourrait ne pas être des plus rassurantes, tant King a su apporter une patte unique à son touchant diptyque. Cependant, difficile de voir Studiocanal trop bifurquer du point de vue créatif. L’héritage du cinéaste semble suffisamment fort pour être protégé. En tout cas, on a très (très) hâte de pouvoir replonger dans cet univers aussi réconfortant qu’une bonne peluche rembourrée. Avec une tartine de marmelade de préférence.
Tu est trop chou
J’ai adoré les deux opus, vivement le troisième
Cool, tous à vos pots de marmelade!
Etrange parcours que celui de ce Paul King, pour parvenir à un tel niveau dès son premier film.
Je n’ai pas vu le second, mais dans sa catégorie, le premier était d’une maîtrise incroyable.
Je connais de films « pour adultes » qui pourrait y trouver des leçons de construction de récit et de tempo…