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A.I.: Intelligence Artificielle – la vérité sur ce « faux » Spielberg et vrai grand film

Par Geoffrey Crété
6 décembre 2024
© Canva Warner

C’est l’un des films les moins aimés de Steven Spielberg, et pourtant c’est l’une de ses œuvres les plus belles et personnelles, notamment parce qu’il l’a fait pour quelqu’un d’autre. C’est A.I. : Intelligence Artificielle, avec Jude Law.

Steven Spielberg a réalisé plusieurs très grands films de science-fiction, considérés comme des classiques absolus. A.I. : Intelligence Artificielle en fait lui aussi partie, même s’il est souvent oublié, voire considéré comme mineur dans la filmographie du réalisateur.

Sortie en 2001, cette histoire de robots futuriste adaptée d’une nouvelle de Brian Aldiss a été un échec au box-office, avec environ 235 millions récoltés pour un budget officiel de 100 millions. Arrivé entre le succès phénoménal d’Il faut sauver le soldat Ryan (plus de 480 millions au box-office et cinq Oscars, dont meilleur réalisateur), et Minority Report et Arrête-moi si tu peux (sortis coup sur coup en 2002 et 2003), A.I. a vite été mis de côté.

Pourtant, c’est une œuvre majeure dans la carrière de Steven Spielberg, notamment parce que c’est le seul film qu’il a fait pour quelqu’un d’autre : Stanley Kubrick. A tel point qu’A.I. est parfois considéré comme un « faux Spielberg », avec beaucoup de théories et de fausses vérités.

Retour sur l’histoire extraordinaire d’A.I., qui s’étale sur plusieurs décennies, et a permis à deux des plus grands cinéastes de l’histoire du septième art de presque « coréaliser » un film extraordinaire, par-delà le temps et la mort.

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chrisb
chrisb
il y a 6 mois

Sans parler du titre français du film, qui contient deux fois le même terme.

batmalien
batmalien
il y a 6 mois

Le genre de film avec une étape de production aussi intéressante que le film lui-même !
 ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ  
Film bâtard, doux-amer, qui souffle la chaleur du cœur et la froideur du métal, tantôt poétique tantôt malaisant. Il y a cette sensation étrange de « membre fantôme », on sent que Kubrick et Spielberg sont là sans vraiment y être. La fin m’avait surpris (toujours dans les deux sens). En tout cas il y a des thématiques fortes, comme dans Bicentennial Man, et qui méritent de s’y intéresser.

DjFab
DjFab
il y a 6 mois

Qu’attendent-ils pour le sortir en blu-ray 4K !??

baptman2
baptman2
Abonné
il y a 6 mois

j’ai toujours eu beaucoup d’affection pour ce film. Découvert jeune, j’avais beaucoup d’accroche pour ces thématiques. Quelques visionnages plus tard j’accroche toujours autant, bref pour moi c’est un superbe film.