Christopher Nolan aurait alors « repéré son potentiel. »
Entre Top Gun : Maverick et Twisters, Glen Powell est rapidement devenu une nouvelle coqueluche d’Hollywood ces deux dernières années. Il est notamment attendu en tête d’affiche du remake de The Running Man par Edgar Wright en 2025 et ce n’est sans doute que le commencement d’une fulgurante ascension (certains prédisent qu’il deviendra le nouveau visage de la saga Mission : Impossible quand Tom Cruise sera trop vieux pour ces conneries).
Toutefois, même si aujourd’hui la carrière de Powell décolle, celle-ci est restée stagnante pendant longtemps. À ses débuts, l’acteur a certes été persévérant, mais certaines traversées du désert auraient bien pu avoir raison de sa patience. Entre 2007 et 2012, il n’a tout simplement pas décroché un seul rôle au cinéma. Un age à vide heureusement interrompu par l’apparition salvatrice d’un certain Christopher Nolan.

Glen Powell Rises
Dans un entretien accordé à Vanity Fair ce 13 novembre, l’acteur de Twisters est revenu sur le film qui a permis la renaissance de sa carrière. C’était en 2012 et, à ce moment-là, Glen Powell trouve enfin une occasion de se remettre en selle. Ce n’est pas un grand rôle (ce n’est même pas un rôle nommé, d’ailleurs), mais le plateau de tournage est franchement prestigieux puisqu’il s’agit de celui de The Dark Knight Rises :
« Je me souviens de tout. Ce sentiment, je l’emmène sur chaque plateau. Il y a une forme de respect sacré pour le fait d’être là. […] Sur The Dark Knight Rises, c’était unique. Vous saviez que tout le monde sur la planète aurait voulu être là.«

Pour ce simple rôle de trader anonyme de Wall Street, Powell explique avoir é plusieurs auditions. La concurrence est rude pour se faire un nom à Hollywood et elle l’est sans doute encore plus lorsque l’on cherche à apparaître dans un film de Christopher Nolan – même si ce n’est que pour quelques secondes. Pour Glen Powell, ces quelques secondes auront été une importante victoire :
« Je travaillais avec le plus grand réalisateur au monde, Christopher Nolan. Et puis, soudain, Tom Hardy arrive en Bane… C’était électrique, presque irréel. À cette époque, rien ne se ait dans ma carrière. Je me battais pour chaque centimètre. Être choisi par Nolan, c’est une validation difficile à expliquer. »

La chance du persévérant
Après avoir connu l’enfer des auditions sans suite pendant des années, le simple fait d’avoir tourné pour Nolan aurait renforcé la détermination de Glen Powell… et lui a donné une bonne référence sur son CV. À partir de là, le comédien a ainsi trouvé de nouvelles opportunités dans des films, année après année, jusqu’à rencontrer le succès en 2022 avec son rôle emblématique dans Top Gun: Maverick.
Bien qu’il lui ait fallu beaucoup de chance pour en arriver là, Powell semble toujours très reconnaissant envers Nolan pour le chemin qu’il a réussi à parcourir depuis dix ans. Dans son entretien, il dit d’ailleurs avoir recroisé le réalisateur d’Oppenheimer récemment, qui s’est révélé « être très fier d’avoir repéré son potentiel« .

Alors est-ce que Nolan avait vraiment détecté le talent de Powell en sachant qu’il irait aussi loin par la suite ? On ne va pas se mentir, ça paraît franchement peu probable. C’est surtout un joli coup du destin que bien d’autres comédiens désespérés auraient également aimé recevoir. Mais cette fois, c’est tombé sur Powell. L’acteur en a bien conscience et il en tire aujourd’hui une leçon plutôt précieuse :
« Il n’y a pas de lieu plus difficile que Hollywood quand rien ne se e pour vous. Là-bas, votre valeur dépend de votre pertinence et de votre dernier rôle. […] Vous devez croire aux légendes d’Hollywood, ces stars qui ont traversé de longues périodes de disette. […] À Los Angeles, on se bat juste pour faire partie de l’expérience. Beaucoup disent que er des auditions est difficile. Pour moi, c’est un luxe. […] Quand on auditionne, c’est qu’on est à la fête. On est é derrière le cordon de sécurité. Peut-être qu’on ne peut pas se payer un verre, mais on est là, on peut goûter l’ambiance. La plupart du temps, à Hollywood, vous restez dehors, au-delà de ce cordon.«
Reste désormais à attendre jusqu’à l’année prochaine pour le voir dans la peau de Ben Richards dans The Running Man version Edgar Wright.
Au ciné, peut-être, mais son rôle dans Scream Queens l’avait bien mis en mémoire.
Et de nos jours, le age TV/Ciné est b moins difficile qu’avant.
Donc il n’avait peut-être pas de rôles au ciné mais sa carrière n’était pas dans les limbes pour autant.
Je ne me rappelai absolument pas de sa présence dans le film.
Franchement je n’avais même pas remarqué que c’était lui dans Rises..mais il as raison faut persévérer.
Perso, je trouve que c’est surtout son rôle dans Les Figures de l’Ombre, où il jouait l’astronaute, qui l’a révélé. Il dégageait déjà une réelle présence.
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Par contre, je me suis toujours demandé ce qu’il fichait dans Expendables 3, au-delà de son âge. Les autres « jeunots » du film avaient quelques faits d’armes qui justifiaient leur présence, mais lui sortait vraiment de nulle part.
Ca ne l’empêchait pas de bien jouer, même dans ce mauvais film, mais il dénotait vraiment du reste du casting niveau notoriété je trouve, en particulier dans le domaine de l’action.
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Ce mec est vraiment une énigme à tous points de vue, mais dans le bon sens du terme.