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Le producteur de Paul Mescal à cet endroit.
Ridley Scott a jusque là encaissé plus de 320 millions au box-office mondial, dont 111 millions côté domestique – le territoire nord-américain, particulièrement important puisque c’est là qu’un studio hollywoodien récupère le plus.
Gladiator II va donc déer le premier Gladiator (465 millions en 2000), avec deux détails importants tout de même : avec l’inflation, le score du film mené par Russell Crowe reste indéable ; et ce deuxième opus a un budget tellement énorme que le bilan sera compliqué. Il aurait coûté dans les 200-250 millions de dollars, mais la rumeur parle d’un budget qui aurait explosé au-delà des 300 millions. Tout ça sans le marketing.
En attendant un éventuel petit effet Oscar, dans le cas où Gladiator 2 est nommé par principe puisque l’original avait remporté cinq prix dont meilleur film et meilleur acteur, l’équipe assure le service promo après-vente. Et l’un des producteurs est notamment revenu sur la fin du film, et le choix d’amener le personnage Paul Mescal à cet endroit.
ATTENTION SPOILERS
LE « PRINCE PERDU » DE GLADIATOR 2
Dans une longue interview avec The Hollywood Reporter en novembre 2024, Douglas Wick et sa collègue Lucy Fisher sont revenus sur les étapes de la création de Gladiator II. Et le producteur a expliqué à quel point la question de la fin a été décisive, puisque c’est ce qui a permis au film d’être réellement lancé.
Pour rappel, à la fin de Gladiator 2, le gentil Lucius poursuit le vilain Macrinus et l’arrête aux portes de Rome, alors que les deux armées s’apprêtent à s’affronter. Le héros incarné par Paul Mescal vient à bout de son adversaire, puis annonce à tout le monde qu’il est l’héritier, et qu’il n’y aura pas de guerre. Il faut reconstruire Rome, et s’unir pour y arriver.
Douglas Wick explique comment qu’ils ont envisagé plusieurs options pour conclure le récit de Lucius, en se demandant s’il fallait terminer dans un paysage d’apocalypse :
« Au-delà de l’idée de Lucius comme prince perdu, c’était quelqu’un qui détestait tout à propos de Rome, donc le film était un retour au bercail. On en sait suffisamment sur les films pour savoir que plus ça parle de famille, plus c’est solide. Ensuite on a parlé pendant un long moment de ce que serait la fin du voyage de Lucius. Il allait revenir, il allait potentiellement être réuni avec sa mère, mais est-ce qu’il allait brûler le Colisée et partir ?«
LA TOUTE DERNIÈRE IMAGE DE GLADIATOR 2
C’est là qu’entre en scène le réalisateur Ridley Scott, qui a pensé dans l’autre sens : quelles scènes, quelles images pouvaient conclure Gladiator 2 ? Et à partir de là, comment amener le personnage au bon endroit ?
« Pas mal de nos avancées ont été visuelles, parce que Ridley pense de manière visuelle. Pendant qu’on parlait de ces thématiques, il avait toujours de s’ennuyer un peu, et puis il venait avec une solution visuelle. Sa solution visuelle pour la fin impliquait que Lucius soit attiré comme un aimant vers son destin de romain, et son destin avec sa famille. Toutes ses tentatives pour se couper de son é, pour cautériser la plaie et s’en séparer, échouaient. Lucius avait beau détester Rome et ne pas vouloir faire partie de Rome, les événements l’ont emporté jusqu’à un endroit où il est bel et bien un romain. »
Une fois que Ridley Scott avait trouvé l’ultime image du film, Gladiator 2 pouvait être lancé :
« Donc l’idée de Ridley pour la toute dernière image, c’est qu’il prend conscience de tout ce qui s’est é. D’un coup, on avait un début et un film, et c’est là qu’on a su qu’on avait le film. »
Dans le reste de l’interview, Douglas Wick et Lucy Fisher abordent tout un tas de choses intéressantes : Ridley Scott « tourne rarement avec moins de huit caméras, parfois il y en avait douze ou plus » ; le tournage s’est terminé plus tôt que prévu grâce à l’efficacité du cinéaste ; l’idée du rhinocéros avait été abandonnée sur le premier Gladiator, faute de budget.
Le duo pense aussi que la production de Gladiator 2 était tellement énorme (parfois plus de 2000 figurants et une équipe de 450 personnes) que ce sera peut-être la dernière de ce genre.
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Quant au Gladiator 3 que Ridley Scott a déjà teasé, les producteurs restent prudents :
« Il y a trop de mauvaises suites qui sont là pour faire de l’argent. Donc on va maintenir nos standards, mais on espère. »
Qui a dit « trop tard » ?
Gladiateur 2 m’a déçu. Cette histoire avec 2 Césars est complètement loufoque. L’acteur jouant Gladiateur 2 est très loin d’avoir la Présence de Russell Crowe. Dommage que sa mort dans le précédent film et sans doute son âge, l’ont éloigné du film. Je possède le DVD du premier, je ne pense pas que je ferai l’acquisition du second.
Mouais, l’idée est bonne, mais la manière dont c’est fait dans le film donne juste l’impression qu’ils ne savaient pas comment le conclure…