La bande-annonce de Predator : Badlands planque plein de clins d’œil bien sentis à la saga Alien (et pas seulement) au milieu du sang.
Après deux premiers films géniaux, Predator et Predator 2 (oui, lui aussi est génial), le Yautja s’est un peu perdu en route. Alien vs Predator et son catastrophique petit frère Requiem ont offert à la créature l’équivalent ciné d’un séjour prolongé dans un camp de vacances dirigé par d’anciens gérants de goulag. Puis sont venus Predators et The Predator, qui, malgré leurs efforts louables, n’ont jamais vraiment retrouvé la sauvagerie originelle.
Il aura fallu attendre 2022 et Prey, petite pépite signée Dan Trachtenberg, pour que le chasseur retrouve enfin sa noblesse. Et bonne nouvelle : le réalisateur revient aux manettes avec non pas un, mais deux projets Predator dans les cartons. Le premier, Predator Badlands, vient tout juste de dégainer sa première bande-annonce. Celle-ci est blindée de surprises, dont plusieurs easter eggs qui font furieusement penser à une autre franchise bien connue : Alien. Et pas seulement.

Predator Badlands : l’amour est dans le Prey
Premier indice aussi discret qu’éloquent : les yeux d’Elle Fanning. Dans un plan fugace mais marquant, la comédienne – qui incarne visiblement une créature synthétique – affiche brièvement une interface numérique dans sa rétine. Un logo familier y apparaît : le W stylisé de la Weyland-Yutani, la mythique mégacorporation de la saga Alien qui finance les missions spatiales douteuses et collectionne les embryons de Xénomorphes comme des tamagotchis.
Le plan où l’on voit Elle Fanning avec les yeux révulsés fait immédiatement penser à la scène d’Alien Romulus où l’on voit le synthétique Andy (David Jonsson) totalement figé, les yeux grands ouverts, avec le même logo Weyland-Yutani apparaissant dans le blanc de ses yeux. Ce qui pourrait indiquer que Predator Badlands se déroule à peu près à la même époque qu’Alien Romulus.

Le camion Weyland (sponsor officiel des catastrophes interstellaires)
Ce même logo Weyland-Yutani a été repéré sur ce qui semble être un camion de transport accidenté. Ledit camion n’est visible que très rapidement pendant le trailer de Predator Badlands, juste avant que le Predator Dek (incarné par Dimitrius Schuster-Koloamatangi), ne soit confronté à une immense créature quadrupède. La présence de ce camion pourrait suggérer que l’action de Predator Badlands se déroule sur une planète sur laquelle la Weyland-Yutani a des intérêts.
Étant donné que la firme recherche des formes de vie pouvant servir d’armes biologiques, elle aurait pu repérer une planète occupée par des Yautjas, et pourrait vouloir en capturer quelques-uns. Autre option : il s’agit d’une planète sur laquelle il y a déjà des xénomorphes, et la compagnie serait alors en pleine opération de damage control, cherchant à contenir la propagation de la bête comme ça avait été le cas dans Aliens.

Le cri du Xénomorphe (ou presque)
La dernière minute de la bande-annonce se clôt sur une cacophonie animale : cris stridents, feulements, rugissements. Mais au milieu de ce bestiaire vocal, un son bien précis a attiré l’oreille de certains fans : un feulement métallique, guttural, qui ressemble furieusement au cri emblématique du xénomorphe.
Bien sûr, il ne s’agit que de pure spéculation. Mais quand un trailer Predator se termine sur un son qui semble mixé avec les archives sonores d’Alien, difficile de croire à une coïncidence. D’autant plus que ce genre de teasing sonore est une méthode éprouvée de communication marketing dans le domaine de la SF. On se souvient du bruit de sabre laser dans le trailer du Réveil de la Force, ou du cri de Godzilla dans les premiers teasers du film de Gareth Edwards.

Le crâne de l’autre Alien (celui du 4 juillet)
Enfin, ultime bizarrerie : un crâne exposé dans ce qui ressemble à une salle des trophées, au tout début de la bande-annonce de Predator Badlands. Ce n’est ni un crâne humain, ni un trophée de chasse classique, mais bien une tête osseuse aux contours élargis et aux orbites étirées qui évoque très précisément les Harvesters, les créatures d’Independence Day.
Si les autres indices pointent très clairement vers un potentiel nouveau crossover Alien vs Predator, on aura plutôt tendance à considérer la présence d’un crâne de Harverster comme un easter egg gratuit, un clin d’œil à la ion du Yautja pour la chasse intergalactique, tous univers confondus. Quoi qu’il en soit, le geste est malin : puisqu’il permet de rappeler que le Predator chasse tout ce qui bouge, peu importe le copyright.

Predator Badlands arrivera le 5 novembre 2025 dans les salles de cinéma françaises. Quant au film d’animation Predator Killer of Killers, il sortira le 6 juin sur Hulu et sur Disney+ en .
Prey, une pépite ? Heben bonjour le niveau.
Rohhh les rageux en bas.
Ce ne sont que dès clin d’œil. Ça va.
Ensuite je pense effectivement qu’il pense à en faire (un nouveau spin off) depuis pas mal de temps. Mais ici, ça à l’air bien intégré au récit. En tout cas avec le perso d’Elle Fanning.
Le reste sera bien sûr le predator. Et je trouve le tout méga ambitieux. Bah ça me fait penser au comics perso… Bref impatient.
Dans la salle des trophées à droite on a aussi un fort beau spécimen de crâne de T-Rex… ce qui serait donc une réf à Jurassic Park. On a donc un tableau avec trois grosses références baveuses à la pop culture, comme dans Alien Romulus.
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Comme dit Marc, ça nous donne clairement la direction à venir des saga Alien et Predator vues par Disney. Des films aseptisés qui ressemblent visuellement à leurs modèles, mais qui ne sont que du prémâché régurgité pour ados qui regarderont ça en mâchouillant du pop-corn et en regardant leur portable. Je suis trop vieux pour ces conneries ! Et surtout je ne vais pas perdre mon temps avec ça, on a plein d’autres bons films et séries à voir et revoir.
Encore un film comme ALIEN ROMULUS qui va nous mettre des Easter Eggs de tous les films des Saga ALIEN et PREDATOR. Sans déconner.
Hello, sur la gauche de la photo avec les cranes il y en a un qui ressemble beaucoup à une tête de Broods, copie marvel des xenomorphes introduits par Chris Claremont dans les X men… Donc à minima des clins d’œil sympas à la culture pop, pourvu que ça ne tourne pas au fan service abusif.