Alors que l’anthologie Terminator : Dark Fate, dont les raisons du ratage lui échappent encore (a priori).
Terminator : Dark Fate est un cas à part dans la saga Terminator. Réalisé par un Tim Miller auréolé des succès du premier Deadpool et de la série Netflix Love, Death and Robots, le sixième film de la franchise créée par James Cameron a été l’un des plus gros ratages de 2019 au cinéma. Avec un budget de 185 millions de dollars, le film n’a rapporté que 261 millions au box-office mondial.
Bien que James Cameron lui-même ait participé au scénario, et que le film était censé redéfinir la chronologie de la saga, le public n’a pas été séduit par la proposition de Dark Fate. La catastrophe a été telle que Linda Hamilton a déclaré qu’elle ne jouerait plus dans un Terminator. Le réalisateur Tim Miller s’est confié concernant le sombre destin de son Dark Fate (haha), et a évoqué ce qu’il considère comme les raisons de ce fiasco.

Terminator : la Dark fête est finie
Lors de la convention Lucca Comics & Games en Italie, Tim Miller a abordé sans détour les réactions contrastées qu’a suscitées Dark Fate. Ses propos, rapportés par Variety dans un article du 3 novembre 2024, semblent teintés d’amertume. Selon lui, le projet n’a pas bénéficié de la résonance espérée, en grande partie parce qu‘il est difficile de satisfaire les attentes des fans. De plus, on lui aurait reproché certaines décisions narratives qui n’étaient pas de son fait, mais répondaient à des exigences de James Cameron.
« Personne n’a l’intention de démolir les rêves d’enfance de quelqu’un autre. Il n’y a pas de raison de er ça au vitriol. Beaucoup de gens n’ont pas aimé Terminator : Dark Fate pour des raisons avec lesquelles je n’ai rien à voir. D’une part, parce que c’était le sixième film et d’autre part, parce que nous avons tué John Connor dès le début, mais si Jim Cameron veut que cela se produise – ce que j’ai approuvé d’ailleurs – alors c’est ce qu’il faut faire. »

Connor MacLeod, du clan des MacLeod
Pour Miller, Terminator: Dark Fate restera sans doute une expérience douloureuse, révélatrice des défis que pose la gestion d’une saga aussi mythique. Si l’échec commercial de ce film a été rude, il souligne avant tout la difficulté pour un réalisateur de s’approprier un univers aussi culte sans s’attirer les foudres des fans.
Miller en tire une leçon amère sur la réalité des franchises de longue date : le public attend souvent davantage une répétition rassurante des éléments iconiques qu’une innovation risquée, même motivée par un profond respect pour l’œuvre ou appuyée par le créateur même de cet univers.

Objet de vénération devenu quasi intouchable, la saga Terminator est loin d’être moribonde. La série animée Terminator Zero sur Netflix a connu un beau succès critique, et sa fin ouverte était un appel du pied vers une suite. De plus, James Cameron est impliqué dans la création d’un Terminator 7, qui devrait offrir un nouveau tournant (encore) à la licence, en s’intéressant « davantage à l’IA qu’aux méchants robots devenus fous » selon le réalisateur lui-même.
Étant déjà fort occupé avec la réalisation des futurs épisodes d’Avatar, pour lesquels il tient à tenir la caméra, James Cameron pourrait bien déléguer la conception de Terminator 7 à un autre réalisateur. Évidemment, aucune date ou fenêtre de sortie n’a été évoquée concernant ce futur film Terminator.
Du côté de Tim Miller, sa série d’anthologie Secret Level sortira sur Amazon Prime Video le 10 décembre prochain.
Nous aussi on méritait pas cet énorme bide ,
.
Sérieusement après le pessimisme et la noirceur des premiers , on se retrouve avec un T800 qui discute de la meilleure façon d assortir la tapisserie à la couleur de la moquette.
Finalement Renaissance c est excellent
en gros si le film est nul, c’est à cause des directives de James Cameron.
Mais si James Cameron avait réalisé exactement le même film, est-ce que la critique aurait été plus clémente ? (après tout y’en a bien qui crient au génie pour Avatar 2)
Oh que si ! Encore plus nul que le 5.
Le pire de la SAGA TERMINATOR
>>
>> DESTROY THE SAGA TERMINATOR
Le film porte bien son nom…entre la mort de John Connor et un T 800 désormais nommé Carl devenu décorateur d’intérieur et en couple avec une humaine qui ne se rends pas compte que son mari est une machine…
… Et aussi parce que ça n’était pas très bien scénarisé.