Retour sur la série culte de Kenneth Johnson, composée de deux mini-séries et une série, et beaucoup d'envahisseurs reptiliens-nazis.
Vous l'avez découverte entre le milieu des années 80 et le milieu des années 90, sur Antenne 2, La Cinq ou M6. Vous n'avez plus jamais regardé les rongeurs et les belles brunes dominatrices de la même manière, et vous avez eu un sentiment de déjà vu face aux soucoupes géantes d'District 9 qui e par les aliens.
Bravo, vous faîtes partie de la confrérie des fans de V : Les Visiteurs, œuvre incontournable de la science-fiction, née avec un (mauvais) remake sous forme de suite (avec le retour de Diana) en 2009.
Retour sur cette grande page de l'histoire de la SF à la télévision.
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CELA NE PEUT ARRIVER AUX USA
Avant de décoller avec ses Visiteurs, Kenneth Johnson avait déjà marqué le petit écran. Producteur et scénariste sur la série L'Incroyable Hulk en 1977. Une riche période où il a produit, écrit et réalisé dans tous les sens.
C'est dans ce tourbillon de succès qu'il se lance dans ce qui deviendra V. Mais à l'origine, c'est un projet d'adaptation du roman d'anticipation Cela ne peut arriver ici de Sinclair Lewis. Publié en 1935, le livre raconte la montée en puissance d'un démagogue aux États-Unis, élu président grâce à une campagne menée sur la peur, le patriotisme et les promesses, avant de mettre en place un régime fasciste. L'intrigue tourne autour d'un journaliste qui tente de lutter contre ce dictateur en puissance, au sein d'une résistance.
En 2013, Kenneth Johnson racontait au site mjsimpson-films :
"J'ai écrit ce que je considère être un puissant scénario, intitulé Storm Warnings. Mon ami Brandon Tartikoff de chez NBC l'a lu, et a été très intéressé par l'idée de l'Amérique vivant sous un régime totalitaire, et d'une résistance qui grandit pour le combattre. Mais il était inquiet face à la notion de fascisme et m'a suggéré une invasion soviétique ou chinoise. Je lui ai dit que je ne pensais pas que les Soviétiques ou Chinois pouvaient tenir une occupation prolongée aux États-Unis, et d'une façon ou d'une autre, l'idée d'aliens est venue.
Peut-être de Jeff Sagansky, l'assistant de Brandon à l'époque, devenu après le boss de Sony. (...) Au début, j'y étais opposé, parce que j'en avais assez de ce genre de choses, après L'Homme qui valait 3 milliards, Super Jaimie, Hulk. Je voulais être plus proche de la réalité. Mais plus j'y pensais, plus j'ai senti que ça pouvait être intéressant, comme allégorie du Troisième Reich".
LA FÜHRER DE L'ESPACE
V est donc dès le départ pensé comme une œuvre politique, une allégorie du fascisme qui s'impose avec la complicité d'une partie de la nation, tout ça traité sous le masque de la science-fiction. Et Johnson n'y va pas avec le dos de la cuillère : des costumes des envahisseurs à leur symbole proche de la croix gammée, des armes directement inspirées par celles de la Seconde Guerre mondiale au réseau de résistance, de la propagande étalée à tous les niveaux aux jeunesses enrôlées, la série déborde d'images et références frappantes.
La mini-série originale évoque d'autres sujets devenus encore plus pertinents avec les années. Les envahisseurs ont quitté leur planète abîmée, et envient la Terre encore à peu près viable, référence à la question de l'écologie ; car c'est bien l'eau, et la nourriture, qui ont motivé cette invasion. Dans une scène, un ouvrier observe les Visiteurs et commente : "Ils vont nous voler nos jobs comme les Mexicains...". C'est également un personnage mexicain qui aide la famille de Robin à er un barrage, en leur expliquant comment se cacher et er entre les mailles du filet : "J'ai de l'expérience avec ça".
La problématique des médias et leur complicité avec le pouvoir sont traitées frontalement avec le personnage de Kristine Walsh, journaliste choisie comme porte-parole par les Visiteurs, et qui sera aveuglée plus ou moins consciemment par son ambition. Dans une scène où Mike tente de la convaincre que ces étrangers sont un danger, elle lui répond : "Je bosse avec eux tous les jours, c'est dur de...". "D'être objective ?", lui répond-il.
Une des premières images marquantes de la série
Malgré un trait souvent grossier, avec un traitement trop rapide de beaucoup d'éléments et des touches d'humour (un enfant s'exclame "Il ne ressemble même pas à Spock !" face à un Visiteur, tandis que le thème de Star Wars est joué pour les accueillir), la mini-série originale est ainsi ionnante à décortiquer. La montée en puissance d'un pouvoir fasciste est d'ailleurs bien connue des Visiteurs, puisque Donovan apprend de la bouche d'un alien sympathisant que c'est arrivé dans leur civilisation lointaine, avec un leader qui a accédé au pouvoir par des promesses. "Pas assez de gens ne l'ont remis en question avant que ça ne soit trop tard. Ça arrive sur votre planète, non ?" C'est un cercle infernal, mis en évidence par cet écho venu de l'espace.
L'invasion est terrible, car institutionnelle. Il ne s'agit pas de détruire et conquérir, mais persuader, séduire, que ce soit politiquement, économiquement ou socialement. Tout tourne autour d'un "believe" : croire en une race alien aussi positive et altruiste, ou croire qu'elle puisse être si horrible. Croire, douter, et donc diviser, puis créer une peur ou menace pour ensuite offrir une solution. D'un coup, la loi martiale est instaurée, pour le bien du peuple. D'un coup, votre voisin peut devenir un ennemi masqué. Le brainwashing alien des Visiteurs n'est qu'un symbole du doux lavage de cerveau, qui permet une telle situation.
Ce n'est pas un hasard si les aliens ont un masque humain sur leurs écailles de l'espace : l'ennemi est à l'intérieur. C'est le voisin, le compagnon, l'ami, capable de dévoiler (ou découvrir lui-même) son véritable visage de monstre. C'est le fils paumé, qui ret l'ennemi et y trouve une raison d'exister et briller, quitte à ensuite mettre sa famille en danger. C'est la mère, capable de menacer son propre fils, pour servir une alliance bourgeoise avec l'envahisseur autour d'un noble dîner.
Au casting, il y a à boire et à manger. Jane Badler s'impose immédiatement en icône de la SF. Ce quatuor restera central jusqu'au bout.
L'ENNEMI INTIME
Mais l'ennemi n'est pas seulement intime pour les protagonistes de la série : il l'est aussi pour Kenneth Johnson, qui va vite affronter les producteurs du studio Warner, et finalement quitter sa création. Avec un budget conséquent de 13 millions de dollars à l'époque, et une énorme campagne promo jouant sur le mystère (des affiches "Les Visiteurs sont nos amis" ont été placardées dans les grandes villes, avec ensuite un V tagué dessus), la mini-série est en 1983 un carton très médiatisé, et NBC évoque immédiatement une suite. La bataille finale sera diffusée un an après, pour encore triompher. Mais en coulisses, ça a été la guerre.
Kenneth Johnson expliquait à Pittsburgh Post Gazette en 2008 que le boss de NBC et lui avaient envisagé dès le départ une série plus longue, avec la mini-série comme un pilote. Vu le budget important, ils avaient proposé une suite sous forme d'une autre mini-série, de six heures cette fois. Mais Warner Bros. a refusé, préférant un investissement sur le long terme plutôt qu'un autre événement de quelques soirées. C'est donc là qu'est née la future série V, dans le package avec La bataille finale, comme la carotte pour motiver Warner. Et sans que ce projet ne soit précisé au-delà de 13 épisodes commandés.
Stagiaires Warner lors des réunions
Tout se e vite très mal puisque Johnson quitte rapidement La bataille finale. Il avait pourtant écrit le scénario initial de la suite (avec Craig Buck, Peggy Goldman et Diane Frolov), et la considérait comme plus réussie et sophistiquée. Toujours à Pittsburgh Post Gazette, il détaillait :
"Warner m'a appelé pour me dire qu'ils étaient inquiets que je ne réalise pas la suite aussi vite et pour si peu cher qu'ils le souhaitaient. Ils voulaient régler tout ça très vite sans trop s'attarder sur la qualité. J'ai répondu, 'Vous vous rendez compte qu'en me demandant de ne pas réaliser, vous violez mon contrat ?'. Ils m'ont répondu, 'On s'en fiche, on veut que tu travailles sur la série qui viendra après'. Je me suis dit que s'ils n'allaient pas me laisser faire V comme je voulais le réaliser, j'allais quitter le studio. Ils m'ont dit : 'Personne ne tourne le dos à une série de 12 heures à l'antenne'. J'ai répondu qu'ils ne me laissaient pas le choix."
Le scénario sera é à une nouvelle équipe, et Johnson dira que tout a été détruit par le scénariste Brian Taggert, et les producteurs Daniel H. Blatt et Robert Singer. En 2008 toujours, il racontait à Aintitcool : "Ça a été refilé à d'autres gens qui ne comprenaient pas vraiment ce que c'était. Des amis acteurs à moi, qui ont travaillé dessus, m'ont dit, 'Ken, ne regarde jamais ça, ça va te rendre fou parce qu'ils sont és à côté de toute l'idée et ce que tu voulais faire'. Donc à ce jour, j'en ai vu que 30 secondes, par accident lors d'une rediffusion. Et en 30 secondes, je les ai vus faire tous les mauvais choix possibles en 30 secondes."
Thérapie de conversion chez Warner
Il cite notamment la scène où Diana discute avec le prêtre de la Bible. Dans la version de Johnson, c'était un jeune homme, et le masque de Diana se fissurait : toute l'idée était de montrer l'humanité de cette antagoniste, troublée par ces valeurs religieuses, et qui décidait finalement d'abattre le prêtre au moment où elle allait baisser sa garde. La scène finalement réécrite est plus simple, puisque Diana a d'emblée activé le mode machiavélique, et accueille l'homme de foi avec l'intention claire de le tuer. Johnson raconte aussi que le personnage de Ham Tyler devait être en fauteuil roulant, mais que Michael Ironside a demandé aux producteurs de changer ça.
Difficile également de ne pas voir dans la romance entre Juliet et Mike, és d'une relation conflictuelle et musclée à une amourette banale, la marque d'une évolution forcée par la chaîne. Quelques scènes fleurent bon le mauvais Hollywood Night avec une musique grossière, et une pause niaise parfaitement inutile dans l'intrigue. Et plus globalement, La bataille finale sort la carte du spectacle sans grande finesse, avec des poursuites et affrontements étirés.
Kenneth Johnson a également raconté que sa fin était différente : "Quand les Visiteurs partent, Donovan et Juliet ne veulent pas qu'ils s'en aillent et emportent tous les humains. Ils montaient dans une navette et allaient sur le vaisseau mère, sans que les Visiteurs ne le sachent. Peut-être qu'ils allaient trouver un moyen de sauver tout le monde. On laissait ça ouvert." À la place, dans La bataille finale, les Visiteurs quittent bien la Terre, sauvée in extremis de la destruction par Elizabeth, l'hybride dotée de pouvoirs magiques. Seule Diana est laissée derrière, avec un sourire machiavélique. Avec en plus cette idée de la poudre rouge mortelle pour les lézards. Une conclusion beaucoup plus spectaculaire donc, qui préparait la série.
Quand Sailor Moon rencontre un lézard de l'espace
LA LOI DE LA SÉRIE
La série V arrive dès octobre 1984, soit cinq mois après La bataille finale. Et elle reprend exactement au même point : Mike, Juliet et Martin ont pris le contrôle du vaisseau mère, et Diana est en pleine fuite. Mike finit par la capturer, et la série saute un an après, pour montrer que tout le monde a repris sa vie. Diana attend son procès pour crime contre l'humanité, mais rien ne se era comme prévu. Non seulement le business man cynique Nathan Bates (Lane Smith) capture Diana en espérant s'enrichir avec les secrets aliens, mais la peste appelle ses copains à écailles. Le premier épisode se termine ainsi sur l'arrivée d'une flopée de vaisseaux.
C'est le début d'un sacré bordel dans l'histoire, avec Elizabeth qui sort d'un cocon avec l'allure d'une jeune femme, Lydia qui se pose comme rivale directe de Diana dans un crêpage de chignon galactique, beaucoup de dramas dans les deux camps, et divers problèmes. Pour en citer quelques-uns : l'équivalent reptilien d'une Etoile de la mort, le fiston de Donovan qui tourne mal, un Terminator alien nommé Klaus qui remplace sa main bionique par un fouet électrique, un méchant clone d'Elizabeth enfant, l'arrivée du jumeau de Martin (tué dans le premier épisode), ou encore des sables tueurs avec des bestioles qui font le bruit d'un rideau électrique défectueux. Avec à chaque fin d'épisode, un arrêt sur image qui rappelle les parodies de Police Squad !
Fin du premier épisode : c'est la merde, troisième partie
C'est le début de la fin à tous les niveaux, et ça commence par les moyens. David Ambromowitz, qui a participé à l'écriture, racontait dans le livre The V Files : "C'est impossible de maintenir la qualité de la série avec moitié moins d'argent, moitié moins de temps pour tourner, moitié moins d'effets spéciaux, moitié moins de décors, moitié moins de personnages, moitié moins de tout."
La série repose donc beaucoup sur des images recyclées, ce qui saute aux yeux dès le premier épisode, lorsque Donovan poursuit Diana dans les airs. Le remplissage est de mise, avec quantité de fusillades et courses-poursuites pas bien folichonnes, forcées dans chaque épisode. Les Visiteurs ont perdu leur timbre de voix si étrange, portent subitement des armures pare-balles, Diana semble découvrir la nature de ces armes archaïques, et bien sûr, la fameuse poudre rouge est balayée : non seulement elle ne e pas les climats chauds comme en Californie, mais elle est en plus dangereuse pour les humains, à la grande surprise de la scientifique de l'année, Juliet ("Mais je l'ai testée sur moi l'année dernière et je ne suis pas morte instantanément !" : meilleur examen scientifique ever).
Crêpage de chignons et écailles entre Lydia et Lady Diana
L'AMOUR DU RISQUE-KITSCH
L'écriture en prend un sacré coup, avec des scènes dignes de nanar, comme lorsque Lydia lance son plus beau regard machiavélique dans le dos de Diana, avant de se dire à elle-même qu'elle a un plan machiavélique. Puisqu'elle est machiavélique.
La série a beau tuer plusieurs personnages dès les premiers épisodes (quoique...), elle tourne vite en rond, et confirme que l'idée a été perdue : démasqués, les Visiteurs sont simplement des adversaires, des monstres, des conquérants, avec une zone grise réduite à un business man qui tente de profiter de la situation, et Diana qui e régulièrement dans les bureaux des héros.
Les scènes où elle et ses gardes sont attaqués et fuient se répètent inlassablement. La dynamique de lutte entre les deux camps est un exercice de surplace, ou de grand n'importe quoi (Diana qui devient Juliet grâce à un hologramme et de la drogue, apparemment). Kyle se promène torse nu pour le plaisir des yeux et tripote Diana, Robin ou sa fille Elizabeth, comme dans un mauvais épisode des Feux de l'amour.
Tout ça glisse peu à peu vers la telenovela galactique, particulièrement autour de Lydia et Diana, entre meurtres, séduction, manipulation, brushing cosmique et costumes qui ressemblent aux pires heures de La Caverne de la rose d'or. Ce qui reste bien plus divertissant que ce qui se e sur Terre au fond, notamment lorsque Charles arrive pour exhiber son torse glabre avant d'être empoisonné après son mariage, que Lydia est condamnée à mort, mais que le jumeau de Martin débarque pour la sauver, et qu'un duel officiel commence entre Diana et elle, armées de barres de fer, dans un décor digne d'un vieux James Bond.
Le chaos est palpable à tous les étages, puisqu'en cours de route, plusieurs personnages majeurs sont éjectés, et le générique change à partir de l'épisode 14 (avec une voix off qui rappelle le principe de ce bordel). Et finalement, la production est stoppée avant même la conclusion, face aux mauvaises audiences.
Le 20e épisode, The Attack, sera ainsi écrit, mais jamais filmé, laissant la série se terminer sur une fin ouverte en mars 1985 : alors que le leader des Visiteurs arrive pour signer la paix, Diana est arrêtée pour désobéissance, Elizabeth embarque avec les aliens, et tout semble bien se terminer. Sauf que Diana a placé une bombe pour tuer leur chef, et qu'en plus, Kyle s'est faufilé en secret pour suivre Elizabeth.
Leur sentence est irrévocable, éteignez votre flambeau
LES VISITEURS : LES COULOIRS DU TEMPS QUI E
Après l'annulation de la série, l'idée de continuer avec un téléfilm ou une ultime mini-série est là, avec quelques pistes : la Résistance suivrait Diana jusqu'au monde d'origine des Visiteurs, ou l'action resterait sur Terre, avec une alliance entre les héros et les Visiteurs restés sur place, face à une Amérique totalitaire qui impose des conditions d'apartheid alors qu'une paix était signée.
Warner Bros. essaiera de relancer la machine en engageant Babylon 5) pour écrire V : The Next Chapter, situé cinq ans après la série, et avec beaucoup de changements : les Visiteurs lançaient une attaque dévastatrice sur les humains après la paix signée, plusieurs personnages étaient tués, Donovan était capturé et emmené, Juliet déménageait en Australie, et Elizabeth était transformée en cobaye, mais finissait par littéralement exploser à cause de ses immenses pouvoirs. La Terre retombait sous le contrôle des aliens, une nouvelle Résistance était créée, et tout tournait autour des Outsiders, des alliés aliens qui venaient prêter main-forte aux humains pour détruire les ennemis. Le projet sera réécrit plusieurs fois et finalement enterré, en 1991. Le scénario de la version retitrée Rebirth est disponible en anglais par ici.
En 2009, une nouvelle série verra le jour : Elizabeth Mitchell en gentille humaine. Un remake pas bien joyeux, annulé après deux saisons, malgré une approche de suite plus ou moins claire puisque Diana réapparaît, et se révèle être la mère oubliée de la grande méchante. Entre-temps, la Lady Di des reptiles est devenue plus douce, porte du blanc, a appris à aimer les humains, et veut la paix. Sa fille va donc la tuer sur la place centrale du vaisseau, pour calmer ses ardeurs.
Sucker punch de queue incoming
De son côté, Kenneth Johnson n'a cessé de rêver de ses aliens adorés, et la lutte a continué. Sur la série de 2009, il a gagné une bataille : Warner ne voulait pas le mentionner au générique, arguant que leur série était tellement éloignée que c'était tout autre chose (rires). La Guilde des scénaristes américains dira que non, et Johnson sera bien crédité.
Mais le créateur des reptiles cosmiques (qui est également derrière Steel, l'un des pires films de super-héros du monde) a surtout continué à écrire, notamment V : The Second Generation, une suite se déroulant 20 ans après la mini-série originale, et ignorant le reste. NBC a un temps été intéressée, avant de changer d'avis et prioriser un remake, qui deviendra la série de 2009. Sci Fi et AMC ont failli reprendre le flambeau de The Second Generation, mais rien ne se fera.
Johnson adaptera sa suite en livre, en 2008. À l'époque, il disait vouloir lancer un remake de la première mini-série, et enchaîner avec une adaptation de The Second Generation. En 2018, il revenait à la charge et affirmait qu'une trilogie de films V était dans les tuyaux. Quelques mois après, débandade : Desilu Studios était dans la tourmente, et Kenneth Johnson parlait de nouveaux financiers, et d'un projet toujours développé, mais ailleurs. Depuis, silence radio.
Le succès du Blu-ray de la mini-série originale, sorti en 2019 et annoncé au Comic-Con, a toutefois prouvé la popularité des lézards nazis. L'espoir n'est donc pas mort, et Kenneth Johnson, 77 ans, s'y accroche avec une foi cosmique.
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@Kikimartini
Merci pour votre retour, on fait remonter aux nobles développeurs qui nous accompagnent dans notre entreprise de domination galactique.
Bonjour écranLarge, cet article m’intéresse, mais forcement, il faut un compte paypal. J’en crée un (juste pour vous) et ça me dit que ma carte bleu ne peut être utilisée… Tout ça pour un essai gratuit.
En gros après avoir essayé 1h, je laisse tomber votre article… situation ridicule, j’ai rarement vu autant d’embuches pour lire un article, pirater le dernier Marvel est bien plus simple que de vous lire, c’est dommage.
et Michael Ironside, Robert Englund, il y avait de belles trogne, en plus de belle femme (Faye Grant, Jane Badler). kitsch mais culte
Au age, Jane Badler, l’inoubliable Diana de la série, a récemment tourné dans « Virtual Revolution », un film de science-fiction français de Guy Roger Duvert plutôt sympa: https://www.youtube.com/watch?time_continue=20&v=uk_jMDn7A3o&feature=emb_logo
@egy
On a dès le lancement expliqué pourquoi les abonnements existaient, et en quoi ils restaient tout sauf problématiques pour ceux qui ne peuvent/veulent pas s’abonner :
https://ecranlarge.telechargerjeux.org/films/news/1086257-ecran-large-lance-un-abonnement-et-texplique-pourquoi
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Au age, ce ne sont pas de « petits articles » mais de longs dossiers, sur lesquels on bosse dur. J’ai écrit celui-ci, et je peux personnellement vous l’affirmer.
Par ailleurs, la presse, l’information, n’ont jamais été gratuits. Le « pognon » a toujours été là, puisque comme vous, nous travaillons pour un salaire. Votre internet tout libre tout gratuit des années 90, le pognon était déjà là. Avant ça, tout le monde payait pour lire Les Cahiers du cinéma, Première, Mad Movies, L’Ecran fantastique et compagnie. Personne ne trouvait ça honteux de payer pour le travail des journalistes, aussi ionnés et investis soient-ils.
L’illusion d’un accès gratuit avec la pub, est bien une illusion. La pub a toujours été « du pognon », et ce système a ses problèmes, pour deux raisons expliquées dans notre lancement de l’abonnement : la pub s’écroule (et donc, ne permet plus de faire tourner une petite équipe comme la nôtre), et la pub est un danger pour la liberté critique.
Si avec tout ça, vous décidez toujours de nous jeter de nos favoris, c’est bien votre droit et liberté. Mais au moins, vous aurez entendu notre réalité, et comment fonctionne (survit, pourrait-on dire en toute simplicité) un site comme Ecran Large.
Ecran Large et un site que j’apprécie beaucoup mais que je vais jeter de mes favoris car étant payant pour lire des petit articles. vu que je n’est pas forcément les moyens de m’abonner a tous les sites devenus payant…. Décus par internet qui ne fonctionne plus qu’avec de la pub et du pognon… ou est er l’internet de 1990 ou l’on pouvait voir et tout dire sans mettre forcement la main a la poche et aussi « chiottes à la censure »
J’ai en Bluray acheté à leurs sorties et aussi en DVD hélas ça fini sur un épisode qui n’a jamais eu de suite dans l’explosion d’une navette ou Elizabeth l’enfant Stellaire et le Chef Suprême des V explosent … enfin … on aura jamais eu la suite donc
.. pour la série de 2009 pas si nul que ça, deux saison avec l’apparition de Diana, Mike Donovan …
@cooper
Oui, précisément dans cet ordre, l’ordre de diffusion : mini-série originale, La bataille finale, puis la série.
Pas vu depuis que je suis gamin mais j’en garde un très grand souvenir, c’était à l’époque de la 5 pour moi je crois, et ca fais plusieurs années que j’ai envie de la revoir, et justement je me demandais si il avait un ordre pour y regarder ca je me rappel plus ?
Deux mini-séries (la mini-série originale en 1983, puis La bataille finale en 1984) et une série (une saison, stoppée en 1985) ???
Et mon post vous l’ignorez bande de trolls ?!