À l’occasion de la sortie de juste ici) et choisi de revenir sur cinq épisodes qui concernent Le Clown Prince du Crime de près ou de loin. Aujourd’hui, cap sur Heureux comme un poisson dans l’eau !
Si le visage de Star Wars a repris le rôle du Clown Prince du Crime un nombre incalculable de fois, aussi bien dans d’autres productions de la Warner que dans la série de jeux vidéo de Rocksteady, Batman : Arkham Knight.
La version du Joker proposée par Hamill est considérée par certains fans comme la meilleure à ce jour, notamment en raison de certains épisodes comme Chantage à crédit ou encore celui dont on va parler aujourd’hui, Heureux comme un poisson dans l’eau.
L’un des seuls épisodes de la série à ne pas avoir le droit à une image d’illustration après le générique
QUÉSACO ?
Écrit par Neal Adams. Des histoires qui ont redéfini le personnage du Clown Prince du Crime, en le ramenant à un cruel psychopathe qui annonçait ses crimes à la radio lors de sa première apparition dans le premier numéro de Batman.
Une scène reprise presque trait pour trait dans l’épisode
Dans Heureux comme un poisson dans l’eau, les poissons de Gotham ont été mystérieusement empoisonnés et ressemblent désormais tous… au Joker. Alors que la panique commence à s’installer, Batman tente de découvrir quel genre de plan démentiel a encore fomenté son vieil ennemi.
Pendant ce temps, le Joker se rend au Bureau des droits d’auteur de Gotham City dans l’espoir de toucher des bénéfices sur chaque poisson vendu. On lui explique évidemment que ce n’est pas possible, mais le Joker, offusqué, menace de tuer les employés les uns après les autres s’il n’obtient pas gain de cause.
« Mais, ils me ressemblent comme des frères ! »
MAD WORLD
L’ambiance lugubre est installée dès les toutes premières secondes. Le titre apparaît sur une pancarte inquiétante d’un poisson qui sourit, se balançant au milieu d’un violent orage et la musique de Bruce Timm et des animations travaillées dans les moindres détails, l’épisode nous plonge dans une panique omnisciente, encore plus forte lors des deux scènes où les victimes de la toxine du Joker commencent à se transformer.
G. Carl Francis n’a rien pu faire face contre la toxine du Joker
Cet épisode montre toutes les facettes de la personnalité du Joker, à la fois drôle, terrifiant et même ridicule quand on regarde son plan de plus près. Un mélange entre humour et angoisse, que l’excellent travail de doublage de Pierre Hatet pour la version française) réussit à retranscrire à la perfection. Avec son costume déchiré et ses cheveux ébouriffés lors de son combat contre Batman à la fin de l’épisode, le Joker semble plus menaçant que jamais.
Harvey Bullock, en flic bourru, mais efficace, s’avère même plus malin que Batman et les deux hommes, même s’ils ne s’apprécient pas, se montrent un certain respect mutuel. L’épisode commence également à montrer la dépendance d’Harley Quinn pour le Joker et la façon dont il l’utilise de manière abusive sans jamais avoir le moindre regret. Manger du poisson alors qu’elle a horreur de ça ou enfiler un stupide déguisement, on voit qu’elle est prête à tout pour faire plaisir à son « Monsieur J ».
« Le petit avion va atterrir »
Un épisode brillant, avec un scénario simple sur le papier, mais à la fois drôle et haletant, un méchant charismatique et des animations pointues. Un superbe hommage à deux histoires majeures du Chevalier Noir, réalisé par et pour des fans de Batman. Que demander de plus ?
Sérieusement, j’espère que dans votre sélection il y aura l’épisode « Mad Love » même s’il s’agit d’un épisode des nouvelles aventures de Batman et Robin
ça se e comme ça chez le ptit Joker!