Netflix balance à tout va nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu’on les remarque ou que la plateforme ne l’annonce officiellement. Chaque fin de semaine, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Netflix dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.
Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?
Moxie
Ça parle de quoi ? Inspirée par le é rebelle de sa mère et une nouvelle amie, une ado timide de 16 ans publie une revue anonyme dénonçant le sexisme dans son établissement scolaire. Le début d’une petite révolte.
Pourquoi il faut le regarder ? Les petits coeurs sensibles (et sensés) qui avaient fondu devantHadley Robinson ne court pas après un petit copain pour le bal de promo, ou la popularité dans le groupe des pouffes : elle cherche sa voix et sa voie.
C’est à la fois la force et la faiblesse du film qui aborde frontalement la question du féminisme et de l’émancipation, mais finit par en oublier ses personnages et l’émotion.
« Ca veut dire quoi ce mot en fait ? »
Sentinelle
Ça parle de quoi ? De retour à Nice après une mission traumatisante, une soldate d’élite n’hésite pas à utiliser ses talents meurtriers pour traquer l’agresseur de sa soeur.
Pourquoi il faut le regarder ? Avec Olga Kurylenko.
L’actrice d’À la merveille est d’ailleurs de loin le point fort de ce rape and revenge movie. La comédienne explore la colère enfouie de Klara, lui permettant d’offrir une prestation impactante pour justifier le pétage de boulon, et la quête de vengeance contre un chef mafieux de son personnage.
Pour le reste, Sentinelle déroule sans grande surprise (et avec pas mal de bêtise) son programme. Un produit dans la moyenne des originals Netflix, à regarder d’un œil avec une bière dans la main.
Notre critique du film
Pacific Rim : The Black – Saison 1
Ça parle de quoi ? Dans une Australie ravagée par les Kaijus, deux ados cherchent leurs parents à bord d’un Jaeger, croisant de nombreux personnages et créatures plus ou moins fiables.
Pourquoi il faut la regarder ? Netflix a bien compris que pour survivre face à Guillermo del Toro qui est é par la case série animée.
En suivant un frère et une sœur perdus au cœur d’une Australie envahie par les terrifiants Kaijus, The Black a marqué plus que jamais la filiation de Pacific Rim avec Neon Genesis Evangelion. Non seulement la série (à l’animation 2D/3D plutôt solide) propose des scènes d’action assez jouissives, mais elle explore aussi les possibilités de la connexion neuronale entre les pilotes de Jaegers.
Et si l’ensemble peine à pleinement exploiter ses idées sympathiques dans son court laps de temps (sept épisodes de vingt minutes environ), The Black se présente comme une surprise agréable et prometteuse. Ça tombe bien, Netflix a déjà commandé la suite.
Notre critique de Pacific Rim : The Black
Il ne manque que le thème musical de Ramin Djawadi…
En pleine tempête
Ça parle de quoi ? Malgré l’arrivée imminente d’un ouragan, un pêcheur déterminé s’aventure dans une zone poissonneuse à haut risque afin de mettre fin à une saison difficile.
Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’est un film trop souvent oublié dans le genre. À l’origine, il y a l’histoire vraie de l’Andrea Gail, un bateau de pêche disparu dans la grande tempête de l’Halloween de 1991. À l’écran, il y a une superproduction à 120 millions de dollars, réalisée par Mary Elizabeth Mastrantonio.
En pleine tempête tire sa force de deux choses : une mise en scène spectaculaire, qui donne à voir l’immense pouvoir des vagues en transformant l’océan en théâtre d’une horreur sans fin ; et le caractère tragique des événements, qui amène d’emblée une amertume à ces personnages simples et sobres. La puissante musique de James Horner (notamment Let’s Go Boys) ajoute une ultime touche mémorable, pour en faire un morceau de choix dans la sélection des films catastrophe incontournables.
Et c’est mieux que Poséidon, l’autre plongée dans le genre, par Petersen.
Notre dossier sur le film
Leprechaun Returns
Ça parle de quoi ? Un quart de siècle après la défaite du diabolique leprechaun, la fille d’une des protagonistes de l’époque et ses amies de sororité réveillent accidentellement le démon.
Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’est de loin le meilleur opus d’une franchise aussi bête qu’occasionnellement amusante. Parce que vous êtes un grand fan de la Saint-Patrick. Parce que vous détestez les adolescents, les adolescentes, les fêtards ou les écolos. Parce que vous appréciez Terrence Malick.
Parce que vous voulez vous laver les yeux de Leprechaun: Origins. Parce que vous aimez les slashers aux meurtres absurdes. Parce que vous voulez être témoins de la série B la plus méchante jamais mise en ligne par Netflix. Parce que vous n’aimez pas l’avarice. Parce que la naissance des Leprechaun vous intéresse. Parce que le fonctionnement de l’arrosage automatique agricole vous ionne. Ou tout simplement parce que vous voulez rigoler un coup. On a tous une raison de regarder Leprechaun Returns.
Retrouvez notre critique du film.
Call Me by Your Name
Ça parle de quoi ? Au cours de l’été 1983, dans la campagne italienne, le jeune Elio tisse un lien puissant avec Olivier, le charismatique assistant de recherche de son père.
Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu’avant qu’Dune, qui menait avec maestria la balade amoureuse, mélancolique et poétique de Call Me by Your Name.
Une parenthèse estivale d’une beauté apaisante, à la musique enivrante et qui donne parfois la pêche (les vrais comprendront). Une chose est sûre, ce n’est pas simplement une grande histoire d’amour gay, mais bien une immense histoire d’amour tout court, déchirante et dotée de quelques séquences d’une puissance folle (le discours du père évidemment). Un des immanquables des ajouts de ce début mars
Notre critique du film
Elio ou la naissance d’un grand acteur
Lady Bird
Ça parle de quoi ? Rêvant d’intégrer une université de la côte Est, une lycéenne intrépide de Sacramento essuie les déconvenues de l’amour, de la famille et de la découverte de soi.
Pourquoi il faut le regarder ? Après avoir été la muse de Greta Gerwig prend son envol en ant derrière la caméra pour son premier film.
Avant de confirmer son talent de cinéaste avec une nouvelle adaptation des Saoirse Ronan, à travers un portrait qui ressemble à une autobiographie non avouée de sa cinéaste. Si le film n’évite pas les écueils du teen movie classique, à travers son cahier des charges très calibré, il n’en demeure pas moins un touchant récit d’émancipation pour un beau personnage féminin, qui trouve son prolongement à travers le personnage de Jo March dans le deuxième film de Greta Gerwig, toujours incarné par la jeune actrice.
5 films de Bertrand Tavernier
Lesquels ">La Vie et rien d’autre.
Pourquoi il faut les regarder ">Philippe Noiret, dont vous pouvez justement retrouver cinq des collaborations sur Netflix.
Notre dossier sur Bertrand Tavernier
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